Quel pied !
Bien sûr il y a la performance, le désir de faire mieux, le challenge. Mais le marathon nous a montré autre chose hier. Et on a aimé !
coureurs ont participé au e marathon Nice-Cannes marqué par le retour sur la Prom. La victoire pour l’Ethiopien Kelkilew, le plaisir pour tous.
Ch C’est le temps officiel réalisé par le maire David Lisnard hier matin.
ourir pour performer. Pour améliorer son temps. Pour gagner. Mais s’aimer… courir aussi pour Bisou, étreinte, accolade, soutien, câlin… On n’a vu que cela hier sur la ligne d’arrivée du marathon Nice-Cannes. Parce qu’après un tel effort c’est sûr, on aime trouver le réconfort sur l’épaule de quelqu’un qu’on aime. Mais pas que… Hier, ils étaient nombreux à courir pour une cause. En hommage aux victimes du 14juillet, à celles du cancer, ou de maladies, pour accompagner un sportif privé de ses yeux, un autre de ses jambes. Nombreux aussi à s’être inscrits à l’épreuve pour dire «on est une famille», «on est un couple», «on est une bande de copains », « on travaille ensemble ». « Avec toi jusqu’au bout… » Et puis on a tellement aimé l’état d’esprit : « Je reste avec toi quoiqu’il arrive, on a commencé ensemble, on va jusqu’au bout ensemble», a répété mille fois cet homme soutenant son copain pleurant de douleur. « Je vais rester là, essayer de t’aider à faire passer ta crampe », a promis un autre coureur à son voisin, au sol. « Bisou Bruno, on t’aime et on est fier de toi », sur cette banderole. «Go Pierre», avec un coeur sur le dessin d’une petite blonde. « Appelez quelqu’un il ne se sent pas bien… » Des messages de fraternité qui ont fait tellement de bien aux coureurs, au public à l’encadrement. Au maire de Cannes aussi, David Lisnard dont les premiers mots ont été : « C’est que du bonheur… Ce marathon donne une belle image de Cannes. » Saine et sportive. Confraternelle…