Echo Programme Ils ont dit
De Jean-Pierre Rivère, président de l’OGC Nice.
Balotelli, Aiglon du mois d’octobre
L’attaquant transalpin, auteur de deux buts et de prestations correctes malgré la sombre série d’octobre, a été sacré Aiglon du mois par les supporters. ✓ L - Journée (dim. novembre à h) Caen - Nice ✓ Ligue Europa - (e j.) (jeudi novembre, h) Nice - Zulte Waregem ✓ L - Journée (dim. novembre à h) Nice - Lyon ✓ L - Journée (mer. novembre à h) Toulouse - Nice ✓ L - Journée (vend. er décembre à h) Nice - Metz BENITEZ : il s’impose dans les airs (24’), se reprend bien en se couchant au sol après une relance dangereuse sur Souquet (52’). Il se détend bien aussi sur la frappe déviée de Sammaritano (65’). Globalement irréprochable, il a été vigilant pendant 90 minutes, même s’il a dû s’y prendre à deux fois parfois (72’, 81’, 86’, 88’)
SOUQUET : une double intervention importante pour annihiler le contre dijonnais (14’), mais beaucoup trop de déchets sur le reste de la partie malgré une bonne frappe claquée par Reynet (79’).
DANTE : quand il est entré dans un duel, il est toujours ressorti vainqueur. A la pause, il comptait déjà 16 récupérations. Il méritait un penalty quand il a mis de l’envie offensivement et qu’il est accroché par Djilobodji (79’). Déjà en regain de forme à Rome, le capitaine a confirmé.
LE MARCHAND : pas toujours serein dans les duels, il a multiplié les erreurs techniques inhabituelles qui auraient pu coûter cher (68’). Mais il n’a jamais flanché trois jours après avoir été malheureux à Rome.
JALLET : attentiste sur le départ en profondeur de Kwon (10’), il peut faire mieux sur le bon décalage de Lees-Melou (14’). Sa demi-volée du gauche est en revanche irréprochable (20’) mais l’international français a été très brouillon dans la construction. A l’envie, il a mieux fini.
WALTER : il a bonifié le peu de ballons touchés par de bons choix dans les 45 premières minutes, comme le renversement pour Jallet (20’). Plus effacé par la suite, il fait une faute dangereuse à la suite d’un mauvais contrôle (53’).
KOZIELLO : l’envie lui permet de gratter quelques ballons, mais ça reste insuffisant globalement. Surtout dans la construction du jeu, un registre où lui manque toujours de la verticalité et de la prise de risques. Remplacé par Tameze (77’), auteur d’une entrée sérieuse.
MENDY : un rayonnement très limité au milieu de terrain, il a perdu autant de ballons qu’il en a gagnés. C’est toujours insuffisant.
LEES-MELOU : très actif au pressing, appliqué dans tout ce qu’il fait, il a récupéré un grand nombre de ballons. Il est tombé dans la précipitation par la suite, mais quand on multiplie autant les allers-retours, il y a forcément du déchet au fil de la partie. Et lui, il a le mérite de ne jamais se cacher malgré l’enchaînement des matchs.
PLEA : des prises de balle et des transmissions approximatives, il est retenu par Marie et obtient le penalty libérateur (39’). Ça n’a pas suffi pour qu’il prenne réellement l’ascendant sur l’arrière-garde physique de Dijon.
BALOTELLI : sa reprise du bout du pied est trop faiblarde (8’) pour tromper Reynet, comme sa frappe (55’). Victime d’une faute de Yambéré alors qu’il partait au but (37’), il n’a pas tremblé pour claquer son sixième but en L1 de la saison sur penalty (39’). Il alerte encore le portier dijonnais sur un coup franc bien frappé en angle fermé (63’). Il manque de fraîcheur pour mieux conclure son bel enchaînement en pleine course (78’). Il mérite le jaune mais certainement pas l’exclusion sur son tacle par-derrière plus maladroit que dangereux (90’). Rémi Walter (milieu de l’OGC Nice) : « C’était important de prendre les trois points, il y a des choses positives à retenir. On est dans une situation assez délicate, c’est difficile de gagner largement ou en jouant très bien dans ce genre de période. Tout le monde manque un peu de confiance, c’est bien de repartir de l’avant. L’objectif c’est de rester solide et cohérent dans ce qu’on fait. Le scénario de Rome nous a fait beaucoup de mal parce qu’il y avait énormément d’investissement de notre part. Fallait se concentrer sur ce match, la deuxième mi-temps a été difficile, il y avait un peu de crainte sur la fin. C’était laborieux. »
Dante (capitaine et défenseur du Gym) : « Vu le nombre de points perdus à la maison, la victoire était obligatoire. Elle est arrivée à l’arrache, mais elle fait du bien pour la suite. Petit à petit, on va reprendre confiance. On est sensible à la situation du club, de l’équipe au classement, c’est normal. Il faut avoir du caractère et de la personnalité pour surmonter ces situations. Dijon nous a pressés haut, on n’arrivait pas à sortir et à progresser sur le terrain. Il reste ce genre de choses à régler. Il faut rester mesuré, mais sentir le feu, c’est toujours bien. Même quand il y a les résultats, le feu permet d’en faire plus pour continuer. Il faut aussi de la rage pour faire une série positive.»
Jean-Pierre Rivère (président de l’OGC Nice) : « Plus le temps passait, plus il y avait le syndrome de la défaite dans les dernières minutes. C’est vrai que techniquement on est moins fort que d’habitude. Il y a eu une petite perte de confiance, c’est logique quand il y a plusieurs défaites d’affilée. Mais il n’y a que le travail, le travail, le travail. Le rouge sur Balotelli est sévère, on ira plaider sa cause en commission. J’ai répété qu’on a été l’anecdote du championnat deux fois de suite en étant e et e. Alors on ne doit pas être e, mais je pense qu’on doit être dans la première partie de tableau ».