La mémoire des lieux, de St-Nicolas au Logis des Jeunes...
Mimont ne s’est pas fait en un jour… Le quartier, à l’origine, s’est construit autour de la chapelle St-Nicolas (détruite en ), qui a laissé son nom à plusieurs voies, à une clinique elle aussi disparue et, bien sûr, à la paroisse. Un orphelinat a été ouvert à proximité en , par des dames patronnesses, devenu par la suite foyer de jeunes travailleuses, puis de travailleurs. Le Foyer Mimont ou Logis des Jeunes de Provence a été pour les habitants du quartier un véritable lieu de sociabilité. « Il y avait un esprit chaleureux dans les années -, raconte Brigitte Mahé, secrétaire du Foyer depuis trente ans. C’était un quartier ouvrier et populaire. Tous les commerçants venaient déjeuner au restaurant (aujourd’hui fermé, Ndlr). Pour le repas de Noël, il y avait la queue dans la rue ! Tout le monde se côtoyait facilement, il y avait de grandes soirées, on dansait… » Elle raconte aussi le jour où elle a reçu dans son bureau Zinédine Zidane, alors jeune footballeur de l’AS Cannes hébergé au Foyer, le décrivant comme « quelqu’un de très discret, timide et poli. »
Une école pour les mutilés Dans le quartier, construit plus tardivement que la vieille ville, d’autres oeuvres de bienfaisance ont été ouvertes aux XIXe et XXe siècles pour les malades, les enfants et les mutilés (un an avant la salle du même nom, une école pour les adultes marqués par la guerre et leur famille a ouvert en dans l’actuelle maison des associations)… Le quartier doit son nom à Charles, marquis de Mimont, né en , qui a financé en l’élargissement de la voie.