Nice-Matin (Cannes)

« Plus de   licenciées dans l’Hexagone »

Frédéric Pomarel, directeur technique national de la FFR

- PROPOS RECUEILLIS PAR GILLES MASSÉ

Compte tenu du démarrage du rugby à VII féminin dans le secteur cannograss­ois, Frédéric Pomarel est venu faire faire un entraîneme­nt aux joueuses, stade Eric Estivals de Mandelieu. Une occasion de poser quelques questions à l’Occitan, né à Souillac, dans le Lot.

Votre venue à Nice ?

Après avoir débuté au rugby dans ma ville natale, je suis venu à Nice pour préparer le STAPS. Contacté par Delpy, j’ai joué à Nice en première division de  à .

Puis vous avez gravi les échelons au niveau de la FFR ?

Oui, en devenant conseiller technique national. Cela m’a permis de mettre le pied à l’étrier et d’avoir à faire la promotion du rugby à sept.

Avec un beau parcours ?

En effet, j’ai été entraîneur/sélectionn­eur de l’équipe de France féminine de  à , puis, de  à , de l’équipe de France masculine.

Vous faites maintenant la promotion du rugby à VII au niveau féminin. Où en est-il ?

C’est une discipline qui a progressé à travers les JO de Rio. La formule convient bien aux filles car elle est très pédagogiqu­e. Ce qui fait prendre régulièrem­ent de l’essor à ce sport qui compte plus   licenciés dans l’Hexagone.

Justement, présentez-nous votre façon d’aborder un entraîneme­nt ?

Il est basé sur le thème « le corps dans le présent et l’esprit dans le futur ». En commençant par la présentati­on de l’objectif et la connexion dans le regard. Suit un travail mental pour se vider l’esprit par rapport au vécu de la journée et un regroupeme­nt de près des joueuses. Des exercices ludiques avec ballon sont pratiqués dans l’objectif de mettre de l’ordre dans le désordre. Puis des jeux d’opposition dirigés terminent la séance avant son bilan collectif.

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