places à prendre
Tribune ou enceinte générale ? Billet journée ou pass week-end ? La grille tarifaire de la course reine bientôt de retour au Castellet a été présentée hier
Qu’on se le dise : le top départ de cette « course avant la course » est fixé la semaine prochaine. Feu vert allumé jeudi 16 novembre pour la billetterie du Grand Prix de France de Formule 1. Alors que la saison 2017 vient de couronner au Mexique son as du volant, un certain Lewis Hamilton, il est déjà l’heure de se tourner vers la suivante dont l’un des principaux temps forts aura comme écrin le circuit Paul-Ricard, ici et nulle part ailleurs. Dix ans après avoir été rayée de la carte du championnat du monde - et un peu moins de trois décennies après son ultime chevauchée fantastique au Castellet, théâtre de 14 éditions entre 1971 et 1990 -, la manche tricolore du championnat du monde va reprendre racine en terre varoise du 21 au 24 juin 2018. Depuis l’annonce de la date il y a cinq mois, une question, une seule, occupait la pole position dans l’esprit du mordu de F1 désireux de vivre à fond ce come-back sur place. Combien ça coûte ? Enfin, voici la réponse. Arrivée hier à Paris, dans les locaux du diffuseur de la discipline reine du sport auto, Canal +, où le Groupement d’Intérêt Public (GIP) en charge de la promotion de l’événement présentait aux médias la grille tarifaire.
Les trois jours à partir de euros
Pour que ce nouveau départ soit frappé du sceau du succès, les organisateurs, qui tablent sur une affluence de 65 000 spectateurs, ont longuement autant que minutieusement planché sur le crucial dossier du prix des places. « Dans le modèle économique actuel des GP, tel que le veut le Formula One Group, c’est le coeur du réacteur pour nous, promoteurs », souligne Gilles Dufeigneux, le directeur général du GIP. « Le budget annuel est de 32 M€ .Les subventions accordées par les collectivités territoriales s’élèvent à 14 M€. Le reste des recettes ne provient que de la billetterie et de quelques ressources annexes. Il faut donc que ce produit soit de grande qualité et réponde à un marché. » Dans un premier temps, seuls les pass week-end permettant d’assister à toutes les séances d’essais libres ainsi qu’aux qualifications et à la course seront mis en vente. Il faudra débourser 129 € pour un accès en enceinte générale (15 000 places), entre 249 et 499 € pour suivre l’action depuis l’une des 22 tribunes (50 000 places) classifiées en trois catégories (or, argent, bronze) et implantées dans les cinq zones les plus spectaculaires : ligne droite des stands, enchaînement de la Sainte-Baume, chicane nord du Mistral, double droite du Beausset et virage du Pont. Il est toutefois possible de bénéficier d’une réduction de 20 % en participant à la prévente exceptionnelle, ouverte dès hier, qui attribuera 2000 sésames « low cost » par tirage au sort le 13 novembre. Quant aux billets journée, ils seront disponibles à partir du 15 janvier. Les prix oscillent entre 19 et 75 € pour le vendredi, 38 et 150 € pour le samedi, 99 et 399 € pour l’apothéose dominicale. Parking non compris, soit dit en passant, puisque le stationnement de son véhicule nécessitera une rallonge de 15 (vendredi, samedi), 25 (dimanche) ou 45 € (trois jours). « Ces montants nous situent dans la moyenne basse de
la fourchette européenne, comme Barcelone et Monza », a aussi précisé Gilles Dufeigneux, entouré pour l’occasion de deux pilotes d’hier et d’aujourd’hui, Jean Alesi et Pierre Gasly. « La place est beaucoup moins chère qu’à Silverstone, un peu moins qu’à Spa. Et les spectateurs en auront pour leur argent, car le programme s’annonce riche et festif, sur la piste mais aussi tout autour. »