« Une sacrée émotion en perspective »
Normand de ans ne s’imagine pas ailleurs qu’au Castellet les , et juin prochains...
Pierre, l’annonce du retour du Grand Prix de France au circuit Paul-Ricard vous a surpris un peu, beaucoup ou pas du tout ?
Je savais que des négociations étaient en cours les mois précédents. Donc l’espoir existait. Et la bonne nouvelle a fini par tomber. Un pilote français ne peut pas rêver mieux, vous savez. Disputer une course internationale dans son pays, c’était déjà un frisson spécial en Formule Renault. Alors là, en F... (son sourire s’élargit) Franchement, ça va être fantastique. Un moment très fort à vivre. Une sacrée émotion en perspective.
Le dernier GP varois date de , six ans avant votre naissance...
Il va falloir que je feuillette quelques livres d’histoire pour découvrir les épisodes précédents. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé durant les années et , je l’avoue. (rires) Forcément, mes souvenirs de téléspectateur sont liés au circuit de Magny-Cours. Là-bas, il y avait beaucoup de monde. On sentait que ça vibrait. Espérons que ce come-back générera le même enthousiasme dans le Var.
Votre premier contact avec le Paul-Ricard ?
. L’année de mes débuts en monoplace. Quand on arrive au Castellet, c’est d’abord l’immensité et la modernité du site qui frappent l’esprit. Là, j’avais gagné l’ultime course du championnat de France F. Un succès qui en appellera un autre deux saisons plus tard en Eurocup Formule Renault .. Cette piste m’a déjà pas mal souri...
Votre virage préféré ?
(du tac au tac) Le double droite du Beausset. Vraiment atypique. Et unique !
Malaisie, Japon, Mexique : trois départs, trois arrivées au compteur avec Toro Rosso, une entrée en matière qui vous convient ?
Prendre le train en marche en fin de saison, ce n’est pas simple. D’autant que je n’avais accompli aucune séance d’essais à bord de la STR en . Débuts assez positifs, oui, car j’ai engrangé beaucoup de kilomètres. Une expérience que j’espère faire fructifier lors des deux ultimes étapes.
Dimanche, à Interlagos, vous pouvez finir dans le top ?
À la régulière, ça me paraît compliqué, compte tenu du niveau de ‘‘perfo’’ actuel de l’auto. Renault a bien progressé. McLaren aussi. Moi, à vrai dire, j’aimerais que la pluie vienne brouiller les cartes. Pourquoi pas ? Un GP du Brésil un peu fou, comme en , pourrait me permettre de rentrer pour la première fois dans les points.