« Trump est prisonnier de ses promesses »
Documentaire Martin Weill et l’équipe de Quotidien font le bilan de la première année de présidence de Donald Trump
Martin Weill, le reporter vedette de Quotidien, pilote sur TMC un nouveau prime time sur le présidentdesÉtats-Unis.Après Trump saison 1 en juin, voici un premier bilan avec Trump, un an jour pour jour.
Cette émission seratelle différente du premier prime en juin ? La différence, c’est que j’invite les copains reporters de l’émission Quotidien à participer le temps de leur sujet, on va faire un peu plus bande. Il y a une chronique d’Azzeddine AhmedChaouch sur le business de Donald Trump, confié à ses fils. Hugo Clément a trouvé un sujet superintéressant sur un transgenre qui était soldat. Il y a aussi un portrait de Melania Trump fait par Valentine Oberti et un décryptage d’Étienne Carbonnier. On a aussi invité l’écrivain Charles Dantzig pour nous expliquer la gestuelle de Trump. Sous quels autres angles abordezvous ce bilan ?
On regarde comment vivent les Américains un an après l’élection de Trump, onze mois après sa prise fonction. Des reportages viennent rythmer les différentes parties de l’émission. On a notamment un sujet sur les suprémacistes blancs, que Trump a été incapable de condamner de vive voix après les violences à Charlottesville. On va dans une communauté au Kansas dont on dit qu’elle est la plus raciste des ÉtatsUnis. Un jeune homme m’explique autour d’un barbecue que la meilleure façon de vivre avec les Noirs, c’est de rétablir l’esclavage ou la ségrégation. Un deuxième gros sujet, le rapport de Trump à la religion, « L’Évangile selon Trump ». Il a gagné grâce aux voix des pratiquants, ce qui est étonnant quand on connaît son inappétence pour les choses religieuses. Trump est un peu prisonnier des promesses qu’il leur a faites. On montre comment il a réussi à se transformer et à se donner une image de grenouille de bénitier. Qu’estce qui vous surprend et vous choque pendant cette première année ? Le plus étonnant, c’est son inefficacité. Il nous expliquait qu’il allait donner un grand coup de pied dans la fourmilière, qu’avec lui ça allait bosser ; en fait il n’y a que des effets d’annonce. L’autre chose hyperchoquante, c’est sa capacité à insulter les gens. Ce qui représente cela le mieux, c’est son voyage à Porto Rico après l’ouragan, avec cette fameuse image des jets de rouleaux d’essuietout aux sinistrés et son discours disant qu’il ne fallait pas venir pleurer parce qu’il n’y avait eu que dixsept morts.