À quand un ministère des reports
? Tandis qu’on se demande (sans oser lui poser la question) comment on avait réussi à cacher jusque-là à Nicolas Hulot qu’en matière de réduction de l’électricité d’origine nucléaire l’engagement du Corrézien n’était qu’une promesse de Gascon, la nécessité de créer un nouveau super ministère s’impose de plus en plus. Dédié à tous les reports, il gérerait la LGV sud-est entre et ; l’éradication nationale du diesel en ; l’interdiction de l’essence dans la capitale en . Sur la liste des progrès ajournés et des réformes remises au lendemain, on traiterait le bac remanié en ; la suppression totale de la taxe d’habitation, le haut débit et le paquet de cigarettes à € en ; le prélèvement à la source en ; la gratuité des prothèses dentaires, oculaires, auditives quand on pourra et le tiers payant lorsque tout le monde sera d’accord. En attendant que la futurologie redevienne une science d’avenir, on patientera avec la suppression dès le er janvier prochain du TGV gratos pour les anciens parlementaires et avec la colocation pour le logement parisien des députés de province. En ce qui concerne les énergies renouvelables et en particulier la substitution des éoliennes à l’atome, pas de problème compte tenu du nombre de politiciens qui dans les assemblées et les médias n’ont jamais fait autant de vent…