C’est pas classique : vibrations positives à Nice
Coup d’envoi, demain et jusqu’à dimanche, de la 13 édition, qui se déclinera à Acropolis e autour de cinq temps forts, de classiques revisités « made in Nice » et séquences « jeune public »
Vivre la musique classique autrement... de manière accessible à tous. Tel est le credo, depuis treize ans déjà, de cet événement unique en France, qu’est C’est pas classique. Unique, par sa gratuité, associée à la qualité et l’éclectisme des programmations proposées au fil des ans. Avec notamment des virtuoses tels que Renaud Capuçon, les soeurs Labèque, Kathia Buniastishvili, mais aussi des stars de la musique électro (Wax Taylor, Derrick May) ou de célèbres compositeurs : Michel Legrand, Francis Lai, qui ont fait les belles heures de ce festival aussi réjouissant que protéiforme.
Nigel Kennedy, un parrain d’exception
Avec cinq temps forts, dont un parrain d’exception en la personne de Nigel Kennedy, 2017 s’annonce d’ores et déjà comme un très grand cru. Leader incontesté de cette nouvelle génération de violonistes qui a su ouvrir le répertoire du classique vers le jazz, les musiques du monde et le rock, Nigel Kennedy a développé de nombreux projets avec The Who, Kate Bush, Led Zeppelin et Robert Plant, entre autres pointures... La nouvelle interprétation des 4 saisons de Vivaldi et l’hommage qu’il rendra, avec l’ensemble de cordes de l’orchestre philharmonique de Nice, à ses maîtres et amis Isaac Stern, Yehudi Menuhin et Stephane Grappelli, notamment, feront de la soirée de demain l’un des événements-phares de cette édition. Multi-récompensées tant en Europe qu’aux Etats-Unis, leurs noms sont synonymes d’excellence, et leur album Camille et Julie Berthollet, disque d’or depuis mars dernier. Attendues s’il en est, les soeurs Berthollet offriront, samedi à 15h30, un bouquet de talent, d’élégance et de beauté sur la scène d’Acropolis. Création originale de C’est pas classique, Prince la légende, 3e temps fort du festival, rendra hommage, samedi à 21h, à l’artiste disparu en mars dernier. Par le prisme du talent de l’orchestre de Cannes, enrichi d’une rythmique rock et de quatre chanteurs. Un orchestre pop symphonique dirigé par Sylvain Audinovski, chef classique mais pas que... De Michael Jackson à Edith Piaf en passant par Adèle, Tchaïkovski et les Daft Punk, OdinO cassera les codes et transcendera les genres musicaux en toute liberté, dimanche à 14h.
Vent de jeunesse
Un vent de jeunesse soufflera, enfin, sur C’est pas classique, avec l’une des étoiles montantes du monde de la musique, Edgar Moreau, cinquième et dernier temps fort du festival. Ce jeune homme, qui dès l’âge de 11 ans se produisait déjà en soliste avec l’orchestre du Teatro Regio de Turin, clôturera avec vituosité, talent et fougue la 13 édition de cet événement,
e accompagné par l’orchestre de Cannes. C’est pas classique, 13 édition.Vendredi
e 10 novembre de 19h à 21h45, samedi 11 novembre de 14h à 22h30 et dimanche 12 novembre de 14h à 20h15. Palais Acropolis à Nice. Entrée gratuite, à l’exception des 5 temps forts, pour lesquels la réservation est indispensable, dans les maisons du département, sur place les jours de concert, ou sur www.departement06.fr Placement libre, dans la limite des places disponibles. Rens. 0.800.740.656.