Moi, Sébastien, maire de Mandelieu
Depuis hier soir, Sébastien Leroy est donc le nouveau « taulier » de la ville. Plus discret que tonton Henri, moins volubile, il passe plutôt bien, à ce que l’on nous en a dit, auprès des Mandolociens et des Napoulois. L’homme est avocat, titulaire d’un Master II Droit économique et des affaires. Il a fait ses études à Nice, a obtenu sa licence avec mention bien et travaille depuis dans un cabinet de Sophia Antipolis dont il est aussi associé-gérant. Sébastien Leroy n’est pas né à Mandelieu mais à Rognac, une petite commune des Bouches-du-Rhône, près d’Aubagne. Mais c’est bien dans la cité du mimosa qu’il a grandi et vécu. Célibataire, sans enfant, il est âgé de ans. Côté politique, il a été élu en sur la liste d’Henri Leroy avant de devenir son premier adjoint en charge de plusieurs délégations : les finances et l’administration générale principalement. Dans sa besace aussi, quelques subdélégations : le juridique, les assurances, l’urbanisme, le foncier et l’habitat, les quartiers et la proximité. Autant dire qu’il connaît la musique. D’ailleurs, l’opposition s’attelle davantage à fustiger le principe d’une passation de pouvoir familiale, qu’à attaquer frontalement le personnage. « Il n’a que trois ans d’expérience municipale », pointe timidement le plus virulent des antiLeroy, Jean-Valéry Desens. Qui annonce tout de même la couleur : en , il se présentera bien contre lui aux municipales. Et là, le ton pourrait s’avérer bien différent.