Les «Amoureux de la France» veulent ragaillardir la droite
De gauche à droite, le souffle de la démocratie participative balaie désormais tout le champ politique, où Emmanuel Macron a (provisoirement?) dynamité les partis. Le 25 octobre, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et Jean-Frédéric Poisson, patron du Parti chrétien-démocrate, ont ainsi lancé la plateforme Les Amoureux de la France. Un site participatif destiné à faire vivre le débat à droite, où chacun peut voter sur diverses consultations et en proposer d’autres. Et visiblement, ça marche ! En quinze jours, plus de 1300000 contributions y ont été déclinées sur près de 400 questions. Un succès dont se réjouit Sophie Mori, responsable de Debout la France dans les Alpes-Maritimes. « L’union fait la force et il faut que demain l’union fasse la France, en plaçant le pays avant les partis », souligne-t-elle.
Identité et… écologie
Jean-Marc Chipot, conseiller national de Debout la France, se félicite pour sa part que les contributeurs arrivent de tous les horizons. «De Debout la France pour 34 %, mais 26 % sont aussi sans étiquette.» 8 % viennent par ailleurs de LR et 19 % du FN. Les thématiques abordées n’en sont pas moins clairement ciblées: France libre dans une Europe des nations, sécurité, lutte contre l’immigration massive, récompense du travail, défense de l’identité… S’y ajoute le projet d’une économie écologique et durable, un terrain que DLF ne veut pas abandonner à la gauche. « Le but, précise Sophie Mori, est de permettre à tous les gens de droite de s’investir pour préparer l’émergence d’un programme commun de gouvernement contre la mondialisation agressive. Nous n’acceptons pas que Mélenchon soit le seul opposant adoubé par Sa Majesté (Macron).» Parmi les Amoureux azuréens de la France, on retrouve notamment deux membres du CNIP: le maire de Castillon, Philippe Rion, et Olivier Bettati, qui vient de rejoindre le mouvement. Il voit dans cette démarche une parfaite illustration de la recomposition des droites dont il a fait son credo, « en reprenant l’histoire à l’envers et en donnant l’occasion à la base de s’exprimer. À la présidentielle, la méthodologie n’a pas été la bonne, mais l’adhésion du pays aux valeurs de droite reste intacte ». Le 4e salon Studyrama des grandes écoles se déroule samedi, de 9 heures à 17 heures, à Nice-Acropolis. Un rendez-vous de l’automne très attendu : l’édition 2016 a accueilli 5200 visiteurs pour 45 exposants et 5 conférences. Il y a de la demande pour ce salon gratuit, qui s’adresse aux lycéens, aux étudiants de terminale à bac +6 en quête d’une formation supérieure, d’une réorientation, d’une spécialisation. Les parents sont également les bienvenus à cette manifestation qui ne manque pas d’arguments, comme l’explique Julie Mleczko, responsable du salon.
6 Les grandes écoles présentes sont liées au secteur économique
« Ce salon permet aux jeunes de venir se renseigner sur les différents chemins qui mènent aux écoles de commerce, de management ou d’ingénieurs. Aux différents profils d’élèves, correspondent plusieurs possibilités de filières ou d’admissions. »
L’occasion d’échanger avec des professionnels, des enseignants, et d’autres jeunes
« Des étudiants viennent parler de leur école. C’est plus direct, moins tabou pour certains publics. On ne parle pas à un prof, mais d’égal à égal avec un autre jeune. »
3 Studyrama se renouvelle avec la santé et le sport
« Le salon renseigne davantage sur les formations, les concours et la PACES, première année commune des études de santé, qui prépare aux concours de médecine, pharmacie, odontologie, sage-femme. Mais il y a tout une partie sur le para-médical et les métiers d’infirmiers, kinésithérapeutes, ostéopathe… et une autre sur les métiers du sport - marketing sportif, coaching… - très recherchés dans la région. »