Nice-Matin (Cannes)

Michèle Laroque: «À Nice, aux Niçois, à la vie!»

Chose promise, chose due : nationale Michèle Laroque et ses acteurs présentaie­nt vendredi soir, en avantpremi­ère la comédie qu’ils ont tournée l’hiver dernier à Nice

- PH. D.

Tapis rouge vendredi soir, au Pathé Masséna et au Pathé Lingostièr­e, pour accueillir l’équipe de Brillantis­sime, le premier film d’une jeune réalisatri­ce niçoise : Michèle Laroque. La comédienne et désormais réalisatri­ce était entourée d’une bonne partie de l’équipe de cette comédie euphorisan­te, adaptée du spectacle à succès qu’elle a longtemps jouée en solo au théâtre ( Mon Brillantis­sime divorce). L’histoire d’Angéla (Michèle Laroque), une bourgeoise du quartier des musiciens qui se fait larguer par son mari (Pascal Elbé) et abandonner par sa fille (Oriane Deschamps) le soir de Noël, et qui va passer les mois suivant à essayer de se reconstrui­re avec l’aide de son psy (Kad Merad), de sa meilleure amie (Rossy de Palma), d’un vendeur de fruits et légumes ambulant (Gérard Darmon), de sa mère (Françoise Fabian) et… d’une bonne dose de fantaisie ! Un « film de copains » (sic), dans lequel nombre de vedettes non créditées à l’affiche, comme Pierre Palmade, Michael Youn, Jean Benguigui, Philippe Lacheau ou Tarek Boudali, font des apparition­s surprises…

Drôle et charmant

En partie financé par les internaute­s (dont les 2 500 noms figurent au générique), le film est dédié « A Nice, aux Niçois et à la vie ». Native de Nice, Michèle Laroque a, en effet, abandonné, après le drame du 14-Juillet sur la Promenade, un projet de film plus noir, pour tourner cette comédie enjouée, destinée à redonner ses couleurs et sa joie de vivre à la ville de son enfance. Contrat rempli : Nice et les Niçois sont à leur avantage dans cette comédie très enlevée. On se promène du quartier des Musiciens (où Angéla vit, dans un appartemen­t tout proche de celui des parents de Michèle Laroque), au square Mozart (où Gérard Darmon vend des fruits et légumes et offre des citations), à la Prom’, au cours Saleya et au château où Kad Merad dispense ses conseils de psy à des patients parmi lesquels figure un certain Pierre Palmade. C’est léger, drôle et charmant. À l’image de la réalisatri­ce, pas du tout stressée à l’idée de présenter son bébé devant le tout Nice, sa maman (qui joue dans le film, de même que sa fille Oriane Deschamps) et ses amis d’enfance : « Je suis si contente d’avoir réussi à mener à bien cette aventure, d’y avoir associé autant de gens différents et d’avoir transformé ma ville en immense décor de cinéma, que j’en oublie d’avoir le trac», nous confiait-elle, tout sourire, peu avant la projection. Il faut dire qu’elle était bien entourée : Gérard Darmon, Oriane Deschamps, Michael Youn et François Fabian étaient aussi du voyage. Tous ravis de revenir à Nice, où ils ont vécu, assurent-ils en choeur, un tournage idyllique. La soirée devait se terminer, comme de juste, à La Petite Maison, où Nicole les accueillai­t, cette fois, en collègue. La patronne du plus parisien des restaurant­s niçois fait, en effet, de « brillantis­simes » débuts à l’écran dans le film. Dans son propre rôle, cela va de soi.

 ??  ?? Michèle Laroque - ici avec sa fille Oriane Deschamps- voulait redonner, avec son premier film, des couleurs et de la joie de vivre à sa ville natale : contrat « brillantis­simement » rempli ! (Photo Cyril Dodergny)
Michèle Laroque - ici avec sa fille Oriane Deschamps- voulait redonner, avec son premier film, des couleurs et de la joie de vivre à sa ville natale : contrat « brillantis­simement » rempli ! (Photo Cyril Dodergny)

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