Un nouveau chef au peloton d’ autoroute de Man de lieu
Le lieutenant Olivier Galon, 36 ans, a pris fin septembre la tête du peloton d’autoroute de Mandelieu qui couvre la portion de l’A8 entre Saint-Laurent et Fréjus. Rencontre
Fraîchement promu de l’École desofficiers de gendarmerie, le lieutenant Olivier Galon, 36 ans, apris la tête du peloton autoroutier de Mandelieu fin septembre, secondé par un autrenouveauvenu: l’adjudant-chef Alexandre Guidi. Leursmissions? Lutter contre les accidents et assurer la fluidité du trafic sur l’A8, empruntée chaque jour par des dizaines de milliers d’automobilistes.
Sensible à la sécurité routière
Originaire de Lyon, le tout nouveau commandant d’unité a d’abord fait ses armesàSaint-Symphorien-d’Ozon, puis travaillé en Guadeloupe durant deux ans en tant qu’officier de police judiciaire, avant de passer le concours d’officier de gendarmerie en 2015. « J’ai choisi la dominante sécurité routière. Étant moi-même motard, je suis très sensible à cette cause », confie le père de famille. « Et puis, mon père était inspecteur du permis de conduire ! »
Accrochages quotidiens
Le créneau du nouveau patron: « Lutter contre les infractions génératrices d’accidents: alcool, stupéfiants et vitesse, entre autres. Nous faisons beaucoup de prévention. Nous restons sur la même ligne de conduite que mon prédécesseur (le lieutenant Frédéric Calais, qui a rejoint l’escadron départemental de Montpellier en tant qu’adjoint, N.D.L.R.). » Des patrouilles sillonnent en permanence l’autoroute pour intervenir rapidement. « Les accidents matériels et petits accrochages sont quasi quotidiens sur l’autoroute. Nous devons être très réactifs pour assurer la viabilité de l’axe, et gérer les événements au plus vite…» Comme le 15 septembre dernier, lorsqu’un poids lourd avait pris feu dans la nuit dans la descente du Piccolaret, entre Antibes et Mougins, heureusement sans faire de blessé. L’A8 avait dû être entièrement coupée à la circulation durant plusieurs heures. « Ca ne pouvait pas tomber dans un meilleur créneau horaire » , retrace le lieutenant.
Présence rassurante et dissuasive
Parmi les diverses missions des patrouilles – une trentaine d’hommes composent le peloton – , une part importante est également dédiée à la proximité. « Nous travaillons également sur le réseau secondaire, en appui des brigades territoriales. L’objectif est de lutter contre les atteintes aux biens, les cambriolages. Nous assurons une présence rassurante... et dissuasive! »