Nice-Matin (Cannes)

Seat Leon ST Cupra 300 : le feu sous la glace !

- FRANÇOIS STAGNARO / SOPRESS

L’air de rien, sous sa robe blanche et derrière le regard froid de ses phares à Leds, la Leon ST Cupra renferme un coeur de braise. Jugez plutôt : son 2.0 TSI, le moteur de série le plus puissant de l’histoire de Seat, développe pas moins de 300 ch ! Et cette version break permet de bénéficier aussi d’une boîte auto DSG ( 1 800 euros) et d’une transmissi­on intégrale 4Drive ( 1 750 euros). Une fois la porte ouverte, la discrétion n’est plus de mise. Les beaux sièges baquets sautent aux yeux. Parfaiteme­nt installé derrière le volant, on presse le bouton stop/ start, avec une sonorité flatteuse à l’échappemen­t. En mode Drive, la Leon évolue sur un filet de gaz, tout en douceur. Il faut juste prendre l’habitude de doser le freinage, du genre ef ficace. Pour éprouver les sensations promises par la bête, mieux vaut cependant s’échapper de la circulatio­n urbaine. Direction l’arrière- pays. Mode sport enclenché, les rapports passent en un éclair et le moteur pousse, pousse, pousse… Sans qu’on puisse sérieuseme­nt atteindre ses limites sur route ouverte ! D’autant que la transmissi­on intégrale travaille parfaiteme­nt pour sécuriser les trajectoir­es – la chaussée était humide – tout en préservant d’excellente­s sensations. Le châssis sport fait merveille dans les enchaîneme­nts de virages serrés, sans pour autant imposer une fermeté trop radicale. On se régale aussi à gérer les rapports de boîte en prenant la main via les palettes au volant. Revenu à un usage plus calme, on interroge l’ordinateur de bord, qui annonce une consommati­on moyenne de 9 l/100 km. À ce niveau de performanc­es, c’est franchemen­t raisonnabl­e. Tout autant que le prix (40 315 euros, plus 3 473 euros de malus), comparé à celui des rivales. D’ailleurs, celles- ci n’existent pas si l’on veut cumuler une carrosseri­e break, une transmissi­on intégrale et une boîte auto avec une puissance équivalent­e…

 ??  ?? A priori, cette Leon break se fond discrèteme­nt dans la circulatio­n. Pourtant, l’oeil averti distinguer­a le logo à damier sur la calandre en nid d’abeille, et les étriers de freins rouges. De derrière, la double sortie d’échappemen­t et l’extracteur...
A priori, cette Leon break se fond discrèteme­nt dans la circulatio­n. Pourtant, l’oeil averti distinguer­a le logo à damier sur la calandre en nid d’abeille, et les étriers de freins rouges. De derrière, la double sortie d’échappemen­t et l’extracteur...

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