À Cannes, retour sur 30 ans de grand écran
Des hommes et des films. Des fans et des femmes. Comédiens à l’écran, et acteurs de leur propre vie. Des spectateurs aussi. Grand écran et talents. Et puis des gens, au regard d’enfants. Ateliers pour étudiants, et pros bienveillants. Le sourire espiègle de Daniel Prévost. La facétie scénique d’Arthur Dupont. L’aura de Robert Hossein. La sympathie juvénile de Pierre Richard. La passion communicative de Philippe Torreton. La colère engagée de Mathieu Kassovitz. Échange de paroles avec les idoles. En toute liberté(s), thème bien intitulé cette année... C’est tout cela, les Rencontres Cinématographiques de Cannes. Une sorte de rencontre du troisième type. Où les vedettes ne se prennent pas pour des stars intouchables. Où le glamour cède à la passion du e art. Où l’on (re)découvre les talents d’hier en rétrospective, d’aujourd’hui, et de demain en avant-premières. Les RCC, où l’envers du Festival de Cannes. Quand le rêve devient réel. Et ça dure depuis trente ans. Trente années de dévotion à la magie du cinéma. Celle qui unit les foules éblouies dans une salle obscure. Pop-corn interdit ! À Miramar, une belle exposition conçue par Maxime Casabianca et Nathalie Boyera retrace ce glorieux passé, comme dans un large travelling. Des photos de jury, de ciné-concert, d’ateliers. De célébrités et d’anonymes mélangés, comme dans un fondu enchaîné. Et puis trois écrans. Avec l’émission A l’affiche, animé par le BTS audiovisuel de Carnot durant sept ans. Et des extraits de films privés aux RCC avant leur succès : Gadjo Dilo, La vie des autres, Le Secret de Brokeback Mountain... Voilà qui en dit long sur la qualité des RCC. Le vernissage de l’expo a lieu demain à h. Mais chuuut... les e, ça commence aujourd’hui. Action !