L’écran de fumées qui dénonce les brûlages
Les fumées stagnantes au-dessus des paysages suscitent de plus en plus de réactions de la part des populations. Les témoignages affluent. Des solutions existent pourtant au niveau du territoire de l’agglo
Fumée tue? N’exagérons quand même pas. La question des brûlages de déchets verts n’est cependant pas qu’un écran de fumée. Elle est même hypersensible depuis quelques semaines à voir les mails et réactions reçus à notre agence de Nice-Matin. Les dangers existent et les habitants du territoire de la communauté d’agglomération du pays de Grasse se plaignent de plus en plus de ces fumées qui stagnent au-dessus des paysages. Plaintes et pétitions s’accumulent sur les bureaux des maires. Les communes sont bien conscientes du problème entre obligation pour les particuliers d’entretenir leurs jardins et la question du traitement des déchets verts. Une information, sous forme de flyers, sera délivrée aux populations d’ici à la fin du mois pour les sensibiliser au brûlage. Des réunions de sensibilisation sont prévues au sein des conseils de quartiers. Un comité de pilotage s’est tenu avant-hier au siège de l’agglo qui a réuni outre l’élue grassoise de référence, Nicole Nutini, la police municipale, le SMED et Air Paca. L’objectif est de proposer des alternatives au brûlage et des formations à la population afin qu’elle ait la possibilité de voir les feuilles mortes, les tontes de pelouse ou encore les branchages coupés non plus comme des déchets, mais comme des ressources. D’où la création d’ateliers. Et le lancement dès l’an prochain d’un nouveau service de broyage à domicile (voir par ailleurs).