BASKET-BALL Entre regrets et fatalité
Sèchement battues à Leyrit par une ASVEL transfigurée depuis l’arrivée de Gruda, les Niçoises ont surtout flanché physiquement dans l’ultime quart-temps…
A Leyrit, l’ASVEL bat Cavigal Nice 86 à 67 (26-12, 1920, 19-22, 22-13) ASVEL :
On va la faire courte. Face à des Lyonnaises épatantes d’adresse, notamment à trois points, les Niss’Angels ont eu, hier, bien du mal à exister. Excepté lors des 2e et surtout 3e quart-temps, durant lequel elles parviendront même à revenir quasiment à égalité avec leurs adversaires (-2, à la 24e). Las, le manque de profondeur de banc a vite ramené les supporters à la réalité. Car, pour espérer modifier le scénario d’un match initialement mal engagé, il eut fallu un peu plus qu’un brin de réussite supplémentaire. Et ce n’est pas Jimmy Vérove qui disait le contraire. « C’est évidemment toujours décevant de perdre, mais j’ai envie de dire qu’il y a aussi un peu de malchance. Par rapport, notamment, à Naignouma Coulibaly, qui après une semaine compliquée, souffrait aujourd’hui (hier) Dans le froid matinal des sentiers escarpés du Val du Tignet, Guillaume Besnard a récidivé. Comme l’an dernier, le coureur du Vésubie Trail Club s’est imposé hier, sans trembler, lors de cette 5e édition du Trail de Roucassiero. Arrivé avec une avance confortable sur ses poursuivants, le lauréat 2017 a dompté avec aisance les treize kilomètres d’un tracé couvrant pratiquement sept cents mètres de dénivelé.
« J’avais un peu les jambes lourdes »
« C’est toujours un plaisir de s’imposer ici, sur ce parcours très exigeant où se succèdent plusieurs montées et descentes », s’est félicité Besnard à l’arrivée. Encore en plein décrassage sur la piste d’athlétisme du plateau Laffitte, le désormais double vainqueur du Trail des Roches Rouges (e de douleurs au ventre. Du coup, je n’ai pu la faire jouer que 20 minutes. Et puis, il y a aussi Antiesha Brown, en grosse délicatesse avec son tendon d’Achille».
Motifs d’espoir
Ça fait deux joueuses du cinq majeur qui n’ont pu rayonner comme elles auraient dû et pu le faire…. s’est confié sur le déroulé de sa course. « J’ai été à mon r ythme dès le départ. On était encore trois au tiers Pour autant, c’est surtout une entame complètement ratée que le Cavigal allait traîner comme un boulet. « Mangées » au rebond, en panne de réussite aux shoots, spectatrices plus qu’actrices de leur match, les Niçoises laissaient leurs hôtes prendre le large au tableau d’affichage (12-26). Avant, enfin, de réagir et de du parcours mais j’ai réussi à lâcher mes adversaires et prendre de l’avance, ce qui m’a permis de gérer sur la fin parce que j’avais proposer un tout autre basket. En trouvant d’abord les solutions pour stopper l’hémorragie et desserrer l’étau adverse. Puis en mettant ce petit grain de folie dans le QT 3 qui a même fait, un instant, croire à une salle Leyrit plutôt bien remplie que le miracle était à portée. « Onamis plus d’intensité et d’agressivité en deuxième mi-temps, confirme l’entraîneur azuréen. Mais, malheureusement, sur quelques petits détails, offensifs comme défensifs, on loupe un ou deux paniers et on repart à -8, -10. Et ensuite, on a physiquement complètement lâché... » Reste, malgré tout, ce sentiment diffus que l’avenir ne s’annonce pas si noir. Au regard, notamment, de la performance d’Alix Duchet, constamment dans le combat et toujours aussi intelligente à la mène ; de l’efficacité du duo Touré/Robert (33 points à elles deux), ou encore, et même si ça n’a été que par séquences, de la belle présence, sous le cercle, de Coulibaly. Pas suffisant, évidemment, pour imaginer inverser la tendance actuelle, mais de nature néanmoins à laisser entrebâillées les portes de l’espoir... un peu les jambes lourdes. » Sur le petit parcours de huit kilomètres, c’est le jeune Jérémy Ribeyron (CA Peymeinade) qui a LIGUE FEMININE Classement : PRO A %JGP Dif franchi la ligne en premier, ouvrant le bal d’arrivée des trois cents courageux venus se frotter à l’exigeant Trail du Val du Tignet. À l’issue de la course, l’ensemble des participants des vingt catégories représentées ont eu le droit à une collation bien méritée, sur le plateau Laffitte.