-Juillet : “Pas de perquisition” insiste la ville de Nice
Après la publication des propos de Me Samia Maktouf dans nos colonnes hier, concernant l’intervention de deux juges au Centre de supervision urbain, la ville de Nice a souhaité réagir. L’avocate parisienne d’une trentaine de familles de victimes affirmait haut et fort qu’il y a bien eu perquisition, contrairement aux propos tenus par Christian Estrosi. Par la voix de son avocat, Me Adrien Verrier, la ville affirme en préambule qu’elle n’a de cesse de participer «à la recherche de la vérité». Elle rappelle que le 16 janvier 2017, le procureur de la République a considéré qu’après enquête, «aucune faute de nature à engager a responsabilité pénale de la Ville n’avait pu être relevé» et avait classé sans suite les plaintes déposées. «L’enquête a notamment permis de relever qu’il existait de nombreuses dérogations réglementaires permettant à un poids-lourd de circuler en ville sans qu’il ne s’expose à une contravention et sans qu’il ne soit nécessaire de le contrôler de façon systématique.» Après le classement sans suite, les victimes avaient saisi un juge d’instruction. C’est dans ce cadre que deux juges ont été désignés. Les mêmes qui se sont rendus au Centre de supervision urbain le 26 octobre dernier. Selon Me Verrier, il s’agissait de «comprendre le fonctionnement de ce service et demander la liste des fonctionnaires de police en service au CSU du 11 au 14 juillet 2016. Les documents demandés ont été immédiatement communiqués et les juges sont repartis». Et la ville d’insister, par la voix de son avocat : «Il n’y a eu aucune perquisition de réalisée.» Me Verrier dénonce une «vaine polémique», affirmant qu’il n’y a pas eu de perquisition «mais un simple transport». Enfin, la ville de Nice rappelle qu’elle n’est pas mise en cause, «encore moins mise en examen par les juges qui ne se bornent qu’à accomplir dans ce dossier des actes d’instructions normaux en pareille affaire qui ne préjugent en rien de la culpabilité de quiconque».