MOUANS-SARTOUX
Succès immédiat auprès des médias et du public, récompensé par plusieurs prix (1), Sport et cinéma (2) est en passe de devenir un véritable phénomène avec déjà plus de 2 000 exemplaires vendus. Julien et Gérard Camy, père et fils, sont venus présenter à la médiathèque vendredi leur bel ouvrage, véritable histoire du sport et du cinéma avec ses grands noms, ses grandes épopées, ses joies ou ses dérives... « Ce sont les deux divertissements parmi les plus grands du monde, explique Gérard Camy, on touche beaucoup de gens. C’est le premier livre au monde à parler de cela. Il y avait seulement un dictionnaire vieux de 15 ans aux Etats-Unis, un autre en Espagne et en Italie. » Sport et cinéma est un vrai ouvrage de référence avec 1 200 films répertoriés. Une présentation générale de tous les sports au cinéma, de l’athlétisme au Waterloo mais aussi les moins connus comme les fléchettes, le tir à la corde, le bras de fer... et même un sport inventé pour un film : le roller ball, ou encore le quidditch, une séquence culte du film de Harry Potter joué dans des universités américaines. « Le sport et le cinéma sont deux arts à part entière, ajoute l’auteur. Le sport de haut niveau demande une préparation extraordinaire, il faut des heures de travail pour arriver au geste juste. »
Plus de témoignages inédits
Les maisons d’édition se sont pourtant montrées frileuses au début du projet, arguant de publics différents. « La place du sport dans la société est le prisme des combats pour les droits civiques, la place de la femme, la défense des homosexuels..., souligne Julien Camy. C’est l’endroit où l’on transcende les situations sociales. Le cinéma s’en est fait l’écho. De plus, on peut faire vivre au cinéma, l’émotion que peut avoir le sportif contrairement aux représentations télévisuelles. » « Le film sportif rassemble tous les genres, soulignait Gérard Camy. Il représente une nouvelle case qui faisait un peu peur aux éditeurs. » Depuis sa sortie, le livre a fait changé le regard de nombreux critiques qui tendaient à considérer le film de sport comme mineur.