Quel avenir pour le centre Hélio-Marin ?
L’avenir du centre Hélio-Marin n’en finit pas de faire couler de l’encre. Déjà, en 2008(1), il était question de la destruction et de la reconstruction du bâtiment actuel, fondé en 1935 par le docteur Jean Saidman afin d’y établir un sanatorium héliothérapique. Après un avenir incertain durant le second conflit mondial, c’est finalement la Sécurité sociale qui redonne vie à l’établissement aujourd’hui considéré comme trop vétuste et ne répondant plus aux normes de sécurité incendie. Le projet de reconstruction étant finalement tombé à l’eau, il y a une dizaine d’années, il fut question de créer nouvel établissement de soins à Nice puis, plus récemment, à Cannes, qui aurait accueilli 140 lits. Mais là aussi l’idée a été abandonnée car jugée trop coûteuse. Alors, il est désormais question d’une éventuelle « rénovation complète du bâtiment actuel et une mise aux normes », selon les quelques informations communiquées par Florence Schall, la directrice de l’administration générale et des affaires juridiques de l’UGECAMPaca(2). Contactée à plusieurs reprises afin d’avoir plus de renseignements sur cette réhabilitation, la direction du centre Hélio-Marin n’a jamais donné suite à nos demandes. Quid d’une éventuelle restructuration du personnel ? « Chez les salariés, nous n’avons aucune information supplémentaire. Cela fait des années que des projets sont esquissés et n’aboutissent pas. Alors c’est sûr, ils font des travaux petit à petit. Mais leur projet, j’y crois pas tellement. Je suis à la retraite dans deux ans mais on se bat pour les nouveaux arrivants », concl ut Jean-Marc Epitalon, infirmier et délégué syndical CFDT. Affaire à suivre... 1. Nice-Matin du 06 octobre 2008. 2. Le groupe Ugecam est constitué de 13 Unions pour la gestion des établissements des caisses d’assurance-maladie en région qui assurent, dans leur ressort territorial, l’orientation et la gestion des 225 établissements sanitaires et médico-sociaux de l’Assurance-maladie. Organisme privé chargé d’une mission de service public. Elles le font en conformité avec les dispositifs de planification sanitaire et médico-sociale et les priorités fixées par les agences régionales de santé (ARS).