Les personnels de l’hôpital Sainte-Marie ont manifesté à Nice comme ailleurs en France
Des centaines de personnels de l’association hospitalière Sainte-Marie se sont rassemblées, hier, devant sa direction générale en Auvergne. Les salariés de l’hôpital niçois ont manifesté leur soutien devant le centre hospitalier à Nice-Est. Ils étaient 80 à Nice selon la police, entre 100 et 150 selon la CGT. Ces personnels se sont rassemblés hier, de 10 heures à midi, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-Sud. Dans le viseur : la réduction de leur prime à compter du septième jour de congé maladie. Tel était le principal grief des manifestants réunis à Chamalières (Auvergne), aux portes de l’association. Cinq cents à 700 personnes (sur 5000 salariés) ont convergé vers ClermontFerrand avec le renfort des hôpitaux du Puyen-Velay (Haute-Loire), de Privas (Ardèche) et Rodez (Aveyron).
« Personnels usés, fatigués »
Un rassemblement agité : les manifestants ont envahi les locaux de la direction. Rien de tel à Nice, mais une manifestation avec prise de parole pour porter plusieurs revendications. Le maintien en l’état de la prime, donc. Mais pas seulement. Les salariés dénoncent des plannings imposés à compter de janvier 2018, synonymes à leurs yeux de rigidité et de fortes répercussions sur leur vie privée. Au-delà, l’intersyndicale fustige une diminution du nombre d’emplois et de lits, quand le nombre de patients, lui, augmente. « Le tout dans un hôpital vétuste, à reconstruire d’urgence. Les personnels, usés, fatigués, souffrent d’un manque cruel d’effectifs soignants », déplore l’intersyndicale. « Dans ce contexte, comment ne pas être inquiets quant à la qualité de prise en charge et de sécurité des patients ? » C. C.