Nice-Matin (Cannes)

Les qualifiés

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Barcelone, Bayern Munich, Besiktas, Chelsea, Manchester City, Paris SG, Real Madrid, Tottenham, AS Rome, Juventus, Manchester United, Bâle. ✓ es de finale : tirage le lundi  décembre (deux chapeaux : vainqueurs de groupe et seconds). Aller les - et - février. Retour les - et - mars ✓ Quarts de finale : aller les - avril. Retour les - avril. ✓ Demi-finales : aller les - avril. Retour les er- mai. ✓ Finale :  mai à Kiev Pas de miracle dans le groupe C pour l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann (ci-dessus) qui devait s’imposer à Chelsea en espérant un faux-pas de la Roma contre Qarabag pour voir les es de finale. Les Espagnols ont été tenus en échec en Angleterre (-) malgré l’ouverture du score de Niguez alors que les Italiens s’imposaient sur la plus petite des marges au stade Olimpico (-), grâce à Perotti. L’Atlético devra se contenter de la Ligue Europa. A Munich, Allianz Arena, Bayern Munich bat Paris SG 3 à 1 (2-0). 72 000 spectateur­s. Arbitre : M. Cakir. Buts : Lewandowsk­i (8’), Tolisso (37’, 69’) pour le Bayern ; Mbappé (50’) pour le Paris SG. Avertissem­ents : Kimmich (22’), James (23’), Tolisso (41’), Rudy (53’) au Bayern; Marquinhos (41’), Draxler (82’) à Paris. Bayern Munich :

Rossé - à l’aller, le Bayern Munich a pris sa revanche hier à domicile contre le Paris SG (-), sans parvenir à prendre la tête du groupe B mais en rappelant aux Parisiens que, même avec Neymar et Kylian Mbappé, la Ligue des champions sera très difficile à gagner.

Deux buts inscrits rapidement par le Polonais Robert Lewandowsk­i (8’) et le milieu français Corentin Tolisso (37’), auteur plus tard d’un doublé (69’), des Parisiens fébriles défensivem­ent... Il flottait hier soir dans l’Allianz Arena le souvenir de Barcelone où Paris avait subi la saison dernière une terrible défaite 6-1, après avoir gagné le huitième de finale aller (4-0). Le PSG a pourtant déboursé plus de 400 millions d’euros cet été pour attirer son bourreau de cette soirée-là, le Brésilien Neymar, et l’étoile montante du football français, Kylian Mbappé, buteur (50’) et meilleur parisien hier soir, histoire de ne plus vivre une telle soirée. Malgré la défaite d’hier soir, Paris termine la phase de poules à la première place de son groupe B, ce qui devrait maximiser ses chances d’affronter un adversaire plus accessible lors des huitièmes de finale. Cela lui permettra en outre de recevoir au match retour, pas comme la saison dernière. Mais quand même, face à un Bayern Munich méthodique, solide en défense et au milieu, remis d’équerre par Jupp Heynckes, le PSG a pu mesurer le chemin qui lui restait à parcourir jusqu’à son objectif ultime de remporter la Ligue des champions. Ses deux pépites ont fait leur match, Mbappé notamment chauffant dès la 3e minute les gants de Sven Ulreich d’une frappe puissante. Il a aussi administré quelques jolis centres dont l’un a été raté par Edinson Cavani (8’) et l’autre renvoyé par Niklas Süle (30’) et aurait pu s’offrir un doublé en toute fin de match. Il a surtout inscrit, de la tête (50’), un but plein d’aplomb sur un centre d’Edinson Cavani au plus grand soulagemen­t des quelque 3800 supporters parisiens présents dans le parcage visiteurs de l’Allianz Arena - et souvent plus bruyants que le stade tout entier.

Défense fébrile

Quant à Neymar, il est redescendu très bas pour suppléer son milieu de terrain et n’a pas hésité à prendre le jeu à son compte, sans parvenir toutefois à inscrire un but qui aurait fait de lui le premier à marquer lors de chacune des six journées de Ligue des champions. Mais Paris a beaucoup souffert en défense, notamment Layvin Kurzawa face au très bon Kingsley Coman, formé par le club parisien. Il a aussi perdu sur blessure son capitaine, Thiago Silva (72’), pas toujours souverain. Déjà battus dans le froid strasbourg­eois samedi (21), les hommes d’Unai Emery ont globalemen­t semblé très fébriles, bien loin de la sérénité affichée depuis le début de la phase de poules qui l’a vu inscrire au total 25 buts, soit un record dans la compétitio­n. L’Italien Marco Verratti a été plutôt convaincan­t, tout comme Adrien Rabiot. Mais la défense bavaroise, guidée par un Mats Hummels impérial, était faite d’un autre bois que celles d’Anderlecht ou du Celtic Glasgow. Or, si Paris entend gagner dès cette saison la Ligue des champions, il lui faudra battre des équipes du même calibre que ce Bayern redevenu dangereux et toujours inspiré dans la constructi­on de ses attaques. Hier, malgré les sommes déboursées cet été, il n’a jamais semblé en avoir les moyens.

“On

n’a pas assez joué en équipe. Quand on l’a fait, on a été dangereux. On est premier malgré tout, l’objectif est atteint. Mais il y a beaucoup de choses à corriger. C’est une bonne leçon. ”

Adrien Rabiot, milieu du PSG

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