Partis en laissant une adresse…
Il en est des partis politiques comme des grands crus. Ils n’attirent des clients qu’avec des appellations contrôlées. Or, depuis la Révolution, on a pratiquement épuisé les mouvements, les rassemblements et surtout les sigles. Ainsi s’explique l’avènement des Marcheurs, des Insoumis, des Constructifs, des Patriotes, de Debout la France et, depuis quelques jours de Génération.s nées de l’imagination peu fertile de Benoît Hamon. Les Gaullistes, les Giscardiens et les Chiraquiens ne se rappellent plus qu’exceptionnellement à notre bon souvenir. Les radicalisés ont eu la peau des radicaux socialistes et des radicaux de gauche. Restent les Sarkozystes qui réapparaissent à la faveur des scrutins Républicains. Les Juppéistes sont tentés par le Macronisme. Mais pour trouver des Hollandais, il faut aller aux Pays-Bas. Ayons une pensée émue pour le MRP, le PR, l’UNR, le RPR, l’UDR, la Démocratie Libérale d’Alain Madelin, le Mouvement Des Citoyens de Jean-Pierre Chevènement, le PT pour le Parti des travailleurs qui concurrença Lutte ouvrière et précéda le Parti anticapitaliste. Les nostalgiques des Quarante rois et des deux empereurs qui ont fait la France peuvent s’adresser à l’Alliance royale et au Parti monarchiste. Je voudrais également signaler l’existence du mouvement Antiradar, du parti du Néant total, du Mouvement antithéiste et Libertin et du M.O.U., le Mouvement ondulatoire unifié, qu’avait créé Pierre Dac.