Desens face à ses concitoyens

L’opposant mandolocien Jean-Valéry Desens a animé récemment « la première réunion citoyenne et participative à Mandelieu-La Napoule » sur le thème de la sécurité. Car, juge-t-il, « désormais, les citoyens sont au coeur de la création d’un programme d’actions pour notre ville. Le temps des projets ficelés dans des bureaux dorés et présentés à la population durant des réunions où seuls les élus s’expriment est révolu. Les citoyens ne veulent plus de discours insipides, de monologues nombrilistes et de réunions où le public est passif. » Cela étant posé, Desens a expliqué être parti d’un constat factuel : « En deux mandats, le nombre de caméras de vidéo protection est passé de  à plus de  alors que parallèlement le nombre de policiers municipaux est passé de , pour  habitants à , pour  habitants. Or, toutes les études démontrent que si la vidéo protection est un outil performant pour aider la police municipale, il ne doit pas être un argument pour diminuer le nombre d’agents… C’est l’erreur qui a été faite à Mandelieu-La Napoule : baisse de % du nombre de policiers municipaux sur la période de développement du réseau de caméras de vidéo protection. » Conséquence pour lui : « L’explosion du nombre de cambriolages. » Lors de cette soirée, Mandolociens et Napoulois ont donc pu s’exprimer. Ce qui a permis aux membres de l’association Mandelieu Demain de lister avec eux plusieurs axes de travail : l’adaptation des Voisins vigilants aux spécificités de la commune ; l’augmentation des effectifs de la PM pour accentuer l’îlotage ; la création d’un poste de police municipal mobile ; la formation des citoyens à la vigilance ; l’augmentation du nombre d’agents pour contrôler les images des caméras ; l’amélioration de l’éclairage dans les zones sombres, etc.

La réunion s’est tenue en présence notamment de la députée de la ème circonscription Alexandra Ardisson (LREM).