René de Vence et Olivier de Nice : « Une histoire de famille »
Il est heures du mat’ et un vent mauvais s’est levé sur la Côte ce samedi matin. Pas de quoi perturber pour autant le trafic de la plateforme azuréenne. René et Olivier vont pouvoir embarquer à l’heure. Ils ont réservé deux places sur l’un des vols les plus matinaux pour Paris. A la dernière minute. Mais, Olivier « ne concevait pas de ne pas faire le déplacement ». Il est fan de Johnny depuis qu’il connaît René. René, ans, c’est son beau-père : « J’ai rencontré sa fille et Johnny, résume ce Niçois de ans. C’était en . Depuis j’ai fait tous les concerts. Cinq, dont les deux dates à Nice, rien que sur la dernière tournée. » René, lui, a « une collection de tickets à la maison ». Et encore il en a perdu. La première fois qu’il a vu Johnny « c’était en à Clermont-Ferrand ». « Dans ces années-là, les jeunes de mon époque étaient un peu désoeuvrés, se souvient René. On écoutait Tino Rossi, Charles Trenet et André Verchuren. Et puis est arrivé un garçon avec sa musique américaine. Il nous ressemblait. C’était le temps de Salut les copains... » Et aujourd’hui, le jour du dernier hommage. René l’avoue : « Le premier jour, lorsqu’on a annoncé sa mort, j’ai pleuré comme un gamin ». Alors quand Olivier l’a appelé pour lui proposer de «monter» , il n’a pas hésité. Entre eux, Johnny, c’est finalement « une histoire de famille ». Les voici donc à Paris ensemble, beau-père et beau-fils, pour dernier adieu à leur Johnny. Même si Olivier avoue avoir encore un peu de mal à « réaliser que c’est fini » : « Qu’on l’aime ou pas, Johnny Hallyday faisait partie de nos vies à tous, il faisait partie de notre univers. Du coup, même si c’est bien sûr absurde, on se disait qu’il ne pouvait pas disparaître... »