VOLLEY-BALL Le Racing aime le suspense Les Cannois toujours plus efficaces
A Nantes, Cannes bat Nantes 3 à 2 (20-25 en 25’, 2523 en 29’, 18-25 en 24’, 2516 en 24’, 15-13 en 15’). Arbitres : MM. Zgheib et Carre. 1800 spectateurs Nantes : 5 aces (Takagui 3), 50 attaques (Carter 21), 19 contres (Pihlajamaki, Gautier-Rat 2), 24 fautes (dt 7 services). Cannes : 5 aces (Centoni 3), 62 attaques (Centoni 23), 15 contres (Bland 5), 31 fautes (dt 13 services).
Alors que les Nantaises se retrouvent en grande difficulté en cette fin d’année, les Cannoises arrivaient dans la cité des ducs fortes de leur match parfaitement contrôlé contre Mulhouse. Et ont pu compter sur une Centoni « stupenda » ! Le RC Cannes ne garde pas que des bons souvenirs de ses confrontations face au jaune et bleu ! Et, hier encore, il lui a fallu attendre le cinquième set pour connaître enfin une issue favorable. D’entrée, Nantes marquait son territoire grâce notamment à Druenne et une Takagui prenant ses responsabilités offensives. Avec très peu de déchets dans leur jeu, à l’inverse de leurs dernières sorties, les filles de Sylvain Quinquis prenaient solidement les rênes du Au Palais des Victoires, à La Bocca, Cannes bat Avignon 3 à 0 : 25-21 (24’), 25-15 (23’), 25-19 (25’). Arbitres : MM. Daret et Verdu. CANNES : En sachant que Narbonne s’était imposé la veille devant Saint-Quentin (3-0), les Cannois savaient ce qu’ils avaient à faire hier soir pour remettre les Audois à cinq longueurs. Une mission qu’ils ont remplie sans trembler, en apportant même cette efficacité de plus en plus manifeste au fil des rencontres. « Ce match est à l’image de celui de Saint-Quentin, propre. Face à Avignon, ce n’était pas évident. Les garçons rythme et du score.
Centoni en état de grâce
La mise en place du plan anti Centoni allait toutefois avoir ses limites. Une fois celle-ci détournant avec brio les pièges nantais, les Azuréennes reprenaient quelques couleurs, mais pas suffisamment pour empêcher les locales de s’imposer dans le premier round. Des efforts toutefois payants par la suite, Grbic cherchait les solutions avec précision. Mais le VBN tenait bon, construisant de haute lutte son opposition (22-22). Bland et Gicquel amenaient l’oxygène nécessaire et Centoni, brillante, consolidait le dernier rush victorieux (23-25). Il fallait une capitaine Carter au rapport
(e ont pris une belle vitesse de croisière collective » , résume Luc Marquet, tandis que son équipe savoure avec le public ce nouveau succès. Trois points supplémentaires qui vont permettre aux joueurs du Palais de préparer leur dernier déplacement de l’année au Plessis-Robinson avec sérénité. Car s’ils avouaient craindre la visite d’Avignon, les Dragons cannois n’auront pas vraiment eu le temps de douter. Peutêtre après la pause pour relancer la machine nantaise (10-7), semant alors un véritable vent de révolte (17-10, 25-18). Ces dames allaient clairement vendre chèrement leur peau, mais avec un duo dévastateur Centoni-Bauer à la baguette dans le quatrième set (13-18), le tiebreak se faisait rapidement sentir pour Nantes (16-25)… À court de jus, n’ayant plus que la force mentale pour ne pas exploser, Pihlajamaki et les siennes trouvaient les ultimes forces pour pousser leurs hôtes dans leurs retranchements, offrant un ultime combat explosif. Mais Centoni, la pointue providentielle, éclaboussait de toute sa classe les dernières minutes, mettant tout le monde d’accord. LAF A Chamalières, gymnase Chatrousse), Le Cannet bat Chamalières 3-0 (25-21 en 27’ ; 25-22 en 27’ ; 25-17 en 23’). Arbitres, M. Nozacmeur et Mme Hayaux du Tilly. Chamalières : Margirier Petit conseil, n’invitez jamais Le Cannet à votre anniversaire. Chamalières fêtait ses 50 ans hier soir et l’ESCR a gâché la fête en s’imposant sans trembler (3-0). Les coéquipières de Garreau-Djé y ont même pris un certain plaisir, elles qui restaient sur une série de quatre défaites. Une spirale indigne pour un prétendant aux phases finales voire plus. Il n’était pas question de perdre plus de points pour les Azuréennes, surtout face à une lanterne rouge aux abois. Le Cannet s’y est efforcé et n’a pas vraiment été poussé dans ses derniers retranchements. Les visiteuses ont constamment gardé la main sur les débats et n’ont pas perdu le fil dans leurs rares temps faibles. Mis sur orbite par une entame sérieuse, Le Cannet a non seulement imposé de longues séquences grâce à un block-défense bien en place, mais il a aussi bien moins tergiversé au moment en début de set, offrant à leurs adversaires un peu d’avance au tableau d’affichage (7-9). Jusqu’à ce que Zass ne lâche son bras et qu’un dernier bloc de Kral ne donne à ses équipiers une balle de premier set (2521). La cadence sera encore plus rapide dans le deuxième qui s’achève par deux aces de Maciel et une belle frappe croisée de Zass (25-15). Avignon fera un peu de résistance après la pause (8-8), mais ce sera l’ultime rébellion des joueurs d’Amet. Même si les Dragons vont vendanger deux occasions de conclure avant que Farjaudon ne trouve la faille sur la troisième balle de match (25-19). de conclure par Hasanova et Sakradzija. De quoi disposer d’un petit matelas d’avance (12-18) dans le premier set et résister au retour auvergnat (21-25). Chamalières a certes tenté des coups tactiques, bousculé les codes en évoluant avec ses trois gauchères, mais Le Cannet a toujours trouvé, et rapidement, la solution (12-16). Au bout du filet avec Hasanova ou dans le secteur central avec Garreau-Djé et Lazic, les Cannettanes avaient un coup d’avance et elles ne l’ont jamais perdu dans un deuxième set où Chamalières est revenu (22-22), avant de payer la note (22-25). Sur la continuité, Le Cannet a davantage bataillé (10-10), paru un peu moins souverain dans les échanges, mais sa supériorité a fini par parler (25-17). L’ESCR avait besoin de renouer avec la victoire et elle est parvenue à ses fins. Un succès important pour le moral.
LBM