Retrouvailles radicales
Les deux formations radicales, le Parti radical dit valoisien et le Parti radical de gauche, lequel avait rallié le PS et le PCF autour du Programme commun de la gauche en , ont acté leur réunification dans le Mouvement radical (social-libéral). La date choisie n’a rien dû au hasard, le décembre coïncidant avec l’anniversaire de la Loi de séparation des Églises et de l’État de , à laquelle les radicaux sont si attachés. Tant Patrick Mottard, président du PRG , qu’Hervé Cael, patron du PR azuréen, ont dit leur « enthousiasme » à l’issue du congrès de réunification. « Les responsables et militants du PRG feront tout pour réussir concrètement la fusion avec leurs amis valoisiens », a indiqué Patrick Mottard. Et de se réjouir : « Europe fédérale, laïcité, solidarisme et audace sociétale sont les idées forces de notre nouvelle formation, qui a fait le choix du rassemblement au moment où tant d’autres se déchirent. Le radicalisme, cette vieille idée neuve, a un avenir au service de la République. » Hervé Cael, qui intègre le bureau national du nouveau parti, a pour sa part mâtiné sa joie d’une légère prudence. « Notre enthousiasme ne doit pas cacher les difficultés qui se profilent. Nous allons, dans un esprit
constructif et dans le respect des engagements démocratiques pris lors des derniers scrutins locaux, débuter des échanges avec nos amis du PRG pour parvenir à la constitution d’une force politique départementale qui a pour vocation d’accueillir tous les progressistes partageant nos valeurs. »