Nice-Matin (Cannes)

FOOTBALL Grasse se donne de l’air Cannes s’impose dans la douleur

- ROMAIN BOISAUBERT ROMAIN HUGUES

A Grasse, stade de La Paoute, le RC Grasse bat Tarbes Pyrénées Foot 2 à 0 (1-0). Arbitres : MM. Bonnetin, Bouaksa et Cortes. Buts : Campeon (43’) et Meftah (90’+3). Avertissem­ent : Goncalves (89’) à Grasse. RC Grasse : Camus - Minasi,

Ils peuvent le remercier. Sans ses deux parades réflexes exceptionn­elles dans les derniers instants de la rencontre, les Grassois n’auraient pas le sourire ce matin. Pire, ils auraient même une nouvelle fois laissé des points en route. Mais à la 88e minute, Camus a surgi une première fois, détournant une tête puissante à bout portant de l’attaquant adverse, avant d’effectuer une claquette remarquabl­e dans la foulée, sur un corner tarbais. Grâce à leur gardien, les Grassois le tiennent enfin. Depuis le temps qu’ils l’attendaien­t, ce succès.

« On s’est fait peur mais l’essentiel est là »

« Cette victoire fait énormément de bien, lance le coach Loïc Chabas, dans une joie timide et mesurée. Ça a été

(e A Cannes, stade Pierre-de-Coubertin, AS Cannes bat AS Saint-Rémy 1-0 (1-0). Arbitre : M Silvestre assisté de MM Deghdiche et Ammar. But : Kouakou (15’) Avertissem­ents : Mandrichi (66’) à Cannes; Bizzou (56’), Drouhin (59’) à Saint-Rémy. Cannes : Ce fut difficile, ce fut stressant, mais au bout, comme le dit l’adage : « L’important, c’est les trois points ». Parce qu’hier soir, à Coubertin, l’AS Cannes a remporté une rencontre capitale face à Saint-Rémy (1-0). Un succès acquis grâce à une très belle frappe de Réjis Kouakou (15’) à l’entrée de la une nouvelle fois difficile, on n’a pas réussi à concrétise­r toutes nos occasions. On s’est fait peur sur la fin, mais l’essentiel est bien là. » Dans son antre de La Paoute, le RC Grasse n’a donc pas manqué l’occasion de prendre de précieux points dans sa folle course au maintien. En échec depuis quatre rencontres (trois nuls, une défaite), les Grassois ont profité de la venue de la lanterne rouge, Tarbes, pour se donner de l’air. S’ils ont d’abord manqué de réalisme et de justesse dans la dernière passe, les coéquipier­s du capitaine Minasi ont ensuite ouvert le score logiquemen­t, juste avant la pause, par l’intermédia­ire surface. « On a la chance de marquer contre le cours du jeu, analyse Michaël Marsiglia, coentraîne­ur de l’équipe cannoise. On réalise une mauvaise entame, on dormait un peu ». Une entame difficile qui a fait écho au reste de la rencontre, tant les Cannois n’auraient pu repartir qu’avec un seul de leur buteur providenti­el Tristan Campeon. A la réception d’une merveille de centre à ras de terre de son capitaine, qui s’est infiltré dans la surface adverse sur son côté gauche, Campeon a tranquille­ment point, voire aucun, à l’image du penalty manqué (31’) par Anthony Guise, l’attaquant provençal. « Même si, parfois, ajusté le gardien adverse (43e, 1-0). Dans une deuxième période moins enivrante, les Grassois ont semblé émoussés physiqueme­nt, donnant un mince espoir aux Tarbais, bien plus entreprena­nts que lors des quarante-cinq premières minutes. Mais au terme d’un deuxième acte à suspense, Meftah a permis à son équipe de l’emporter sur une ultime contre-attaque dans le temps additionne­l (90e+3, 2-0). Un but qui est venu sceller la victoire des siens et qui permet aux Grassois de respirer, avant de se rendre mercredi à Charles-Erhmann pour y défier la réserve de l’OGC Nice. nous n’étions pas bien, nous avons su faire le dos rond et, malgré tout, nous procurer des occasions », pose le technicien A La Turbie, stade de formation, Bergerac Périgord FC bat AS Monaco II 1 à 0 (0-0). 38 spectateur­s. Arbitres : MM. Mercier, Maric et Goncalves de Araujo. Délégué : M. Fuhrer. But : Pinto (83’). Avertissem­ents : Mbae (18’) à Monaco ; Chehata (27’), Pinto (85’) à Bergerac. Monaco II : Badiashile - Nguinda, Ouedraogo, Mbae (cap), Etienne Diallo Bergerac : cannois. Des occasions qui provenaien­t la plupart du temps des côtés grâce à Guélade et Kouakou, très remuants. Au milieu, Mehdi Ouanoufi, pour sa première titularisa­tion, a réalisé une belle prestation et a distribué des ballons intéressan­ts, apportant souvent le danger. « Il s’est est très bien sorti » souriait Mickey Marsiglia. Hier soir, l’AS Cannes l’a donc emporté grâce à cette petite étoile au-dessus d’elle qui ne brillait pas forcément il y a quelques semaines. Face aux assauts adverses de Khalk (12’), Barnoussi (13’) ou encore Guise qui, le but vide, tirait au-dessus (38’), Portets et ses coéquipier­s ont fait preuve d’abnégation et de solidarité pour remporter leur septième rencontre de la saison. Et même si Coubertin a tremblé dans les dernières minutes, il était écrit que les Cannois s’imposeraie­nt. Surtout lorsqu’à la 58e minute, Mickaël Cériélo, absent depuis trois mois, est enfin réapparu sur le terrain. Un signe : avec lui, cette saison, Cannes est invaincu. Grâce à ce succès, l’AS Cannes reste 2e. « On progresse, on est dans les clous… » conclut Michaël Marsiglia. Les Cannois attendent maintenant 2018 avec impatience. Objectif affiché : aller chercher la première place.

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(Photo Gilles Traverso) Kouakou, précieux buteur hier.
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Qui a ouvert le score pour les Grassois ? Tristan Campeon, bien sûr, ci-dessus félicité par ses coéquipier­s. (Photos Xavier Depoilly)
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Malatini en action.

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