A Cannes, la déception après l’élimination de Miss Côte d’Azur
La mauvaise nouvelle est tombée hier soir vers 22 h 45 : Miss Côte d’Azur, Julia SidiAtman, n’a pas été retenue parmi les douze finalistes. A Cannes, la déception a dû être à la hauteur des espoirs que sa famille et ses amis mettaient en Julia. Nous avions rencontré sa maman Vita il y a quelques jours. Elle aussi aurait pu concourir à un titre de beauté. Car Julia a de qui tenir. Blonde comme le blé quand sa fille est brune comme le geai. « Lorsque j’étais plus jeune, on m’a proposé aussi des concours, mais mon papa, en bon Sicilien, n’a jamais voulu, rigole-t-elle. Cette élection de Miss, c’est aussi un peu mon rêve à moi, et je suis très fière de voir Julia épanouie comme ça. » Mère-fille fusionnelle. Tout comme la grand-mère Lucia, qui a fêté ses 76 ans justement hier. « C’est elle qui a inscrit Julia au concours de Miss Cannes, révèle Vita. Nous aimons marcher le long de la Croisette toutes les trois. Et puis avec Lucia, nous avons appris à cuisiner italien à Julia. Grâce à nous, elle fait très bien les lasagnes et raffole de l’aubergine à la parmigiana !
Déjà rôdée à la plage
Belle, intelligente, bonne cuisinière, Julia est bonne à marier ? «Ahoui! [rires]. Mais pas tout de suite, pour l’instant, c’est encore mon bébé. Même si pour moi sa maman, Julia est forcément la plus belle du monde. » À la plage Juliana que tient sa maman depuis deux ans, Julia aime aussi faire l’hôtesse d’accueil pour une clientèle qui la réclame forcément. Déjà ambassadrice de sa ville ! Julia garde le fond de son coeur pour la cité des Festivals. Et sa famille. « Elle adore sa ville. Vous savez, c’est grâce à Julia que nous vivons sur la Côte d’Azur. Avec son papa, nous habitions à Genève, mais je souffrais du froid, je manquais de soleil. Nous avons séjourné à Cannes, et là, à 5 ans, Julia m’a dit : “Maman, c’est ici qu’il faut qu’on habite ! ” » Du coup, Julia Sidi-Atman, aux origines italiennes et algériennes, a grandi en bonne Méditerranéenne, le teint mat caressé par de doux embruns: «Ma fille est solaire. Dès qu’elle entre quelque part, on la remarque, car elle est radieuse et elle irradie. Et puis c’est une battante. Dès qu’elle commence quelque chose, elle va jusqu’au bout . » Comme Vita qui rénove l’Hôtel Cannes Palace, Julia veut se lancer dans la déco intérieure, pour laquelle elle suit les cours d’architecture de l’école Condé à Nice. Mère et fille aiment aussi faire du shopping, « mais Julia me pique souvent mes habits ! ».
Une relation complice, si bien que Vita est forcément montée à Châteauroux pour suivre l’élection suprême. Au nom de Cannes et de la France. Mais aussi d’Italie, où toute la famille l’a suivie !