La commune va investir 25, 3 M€ en 2018
Sébastien Leroy est fier du budget 2018 voté hier matin en conseil municipal : 72 M€ dont 25, 3 M€ dédiés à l’investissement. La liste Mandelieu demain, elle, a voté contre
Pas question de changer une formule qui gagne. Pour l’équipe en place à Mandelieu, celle-ci tient en trois principes : 1. Ne pas augmenter les impôts. 2. Adopter une gestion rigoureuse. 3. Investir sur ses fonds propres pour éviter de recourir à l’emprunt et d’augmenter la dette. Adoptés ces trois dernières années, ces principes sont systématiquement repris au moment du budget. Celui de 2018, voté hier à la majorité s’élèvera à 72 M€ . «Il s’agira d’un budget audacieux, au moins trois fois supérieur à celui de villes de mêmes strates », a expliqué le maire Sébastien Leroy avant de détailler les 25, 3 M€ dédiés, dans ce budget communal aux investissements.
(1) « Ces derniers se décomposeront en programmes déjà lancés et en nouvelles opérations. » 6M € seront ainsi dédiés au centre maternel et à MLN services. 8M € seront injectés dans les places de la ville, dans Grand Capitou, la rue Brayer, le giratoire du boulevard des Écureuils et l’embellissement des berges de Siagne qui se poursuit. 6,85M € sont inscrits en opérations diverses dans le cadre des sports ou du cycle de l’enfant, etc. Enfin 4, 5 M€ serviront à la politique foncière de la ville, aux achats nécessaires à des aménagements à La Napoule, à ceux du centre maternel, au renouvellement du parc informatique et numérique, à la poursuite de l’installation de la vidéo protection. « Bien sûr, nous poursuivrons nos efforts en matière de lutte contre l’inondabilité en collaboration avec l’agglomération. Pareil pour le bus à haut niveau de service », a ajouté le maire. Avant de faire un point sur la dette. « Elle est aujourd’hui à 8 M€, soit 381 euros par habitant, et devrait s’élever, en fin de mandat à 6M €. Elle est remboursable en 6 mois » s’est-il réjoui. L’opposition Dvd (liste JMandelieu demain) a voté contre ce budget, reprenant pour s’en expliquer un argument qu’elle met en avant systématiquement.
Contre le vote en décembre
« Effectivement, la ville n’est pas endettée et effectivement elle est riche. Elle est riche d’un certain nombre d’éléments. Entre autres l’augmentation des impôts en 2010, dont on engrange encore aujourd’hui l’écot. (...) » a commencé Jean-François Parra. «Encore cette année, on continue de voter les budgets à un moment où l’on ne sait pas encore à quelle sauce nous allons être mangés (...) La vieille histoire du 12/12e on n’y croit pas trop. En réalité, vous vous donnez beaucoup de souplesse pour ce budget, et c’est tout. On ferait mieux – pour davantage de précisions, de reculer de trois mois… » Dominique Cazeau, rapporteur de la délibération, a d’abord répondu : « Toujours ce vieux serpent de mer qui consiste à dire qu’on a tort de voter le budget avant la fin de l’année… La plupart des entreprises le font. Exceptées les collectivités. » Patrick Lafargue a pris le relais : « Finalement vous ne mettez pas en cause le budget. La seule chose que vous contestez c’est le vote au mois de décembre, alors que vous l’avez vous-même appliqué entre 2001 et 2008.… »