Ex-RN : bruit d’inquiétudes sur la route de la déviation...
Les riverains se sont réunis autour des élus et des chargés de mission du Département afin d’évoquer les problématiques du projet. Parmi lesquelles : les futures protections acoustiques
Ç aa été souvent cacophonique. Parfois un peu tumultueux. Mais jamais véritablement véhément. Seule la passion et le souci du bien-être ont guidé le débat public qui s’est instauré dans la salle des fêtes de la mairie annexe de GolfeJuan. Au centre des conversations : les types de protections acoustiques(1) envisagés le long de la future déviation de l’exRN7. Plus exactement entre le Pont de l’Aube et l’avenue Massier, premier tronçon du vaste chantier routier mené par le conseil départemental dont la livraison est prévue en juin prochain. À défaut de convaincre à 100 % leur auditoire, les trois chargés de mission du Département ont multiplié les explications techniques afin que chacune des questions fusant de la salle trouve sa réponse. Il faut dire que le challenge était d’autant plus délicat que l’exercice est nouveau. Généralement, en effet, c’est une fois qu’un chantier routier urbain est bouclé que l’on s’attelle à son isolation phonique. Là, ce n’est pas le cas. Comme l’a souligné Michelle Salucki, « cette troisième réunion après celle liée au tracé et celle tirant le bilan de ce chantier, doit nous permettre, à partir des relevés acoustiques effectués, d’avancer de manière positive et dans l’intérêt de tous. » De quoi satisfaire, du moins momentanément, Robert Crépin, conseiller municipal d’opposition, présent au débat en sa qualité de président du comité de défense des riverains de l’ex-RN7. Comme le maire, il avait souhaité cette réunion (2) avant d’éventuellement ester en justice car, a-t-il rappelé, « nous avons l’impression que l’on a hissé le drapeau sur le toit de la maison alors même que les fondations ne sont pas faites. » Tandis que les agents du Département rappelaient une fois de plus qu’ils agissaient un peu dans l’urgence du fait du caractère novateur de la démarche, Michelle Salucki a ramené tout le monde à la sérénité en invitant les riverains à prendre contact avec les services départementaux(3) afin que leurs avis soient entendus.
1. Selon les endroits, le type d’habitations voire même la date de leur construction, il a été prévu d’installer : soit des écrans, droits ou inclinés, opaques ou transparents. Soit des merlons de terre. Soi enfin un traitement phonique des façades de certaines résidences collectives ou privées. 2. Nice-Matin du 7 novembre dernier. 3. Les riverains peuvent prendre contact auprès des services du département à l’adresse : https://www.departement06.fr