Les adeptes de la rupture conventionnelle collective
Des sociétés veulent utiliser une nouveauté de la réforme du Code du travail qui permet de réaliser des départs volontaires, selon une procédure moins risquée pour l’entreprise
PSA, Pimkie, Les Inrocks... Des entreprises sont dans les starting-blocks pour négocier des ruptures conventionnelles collectives, une nouveauté des ordonnances réformant le Code du travail qui encadre les départs volontaires. Le groupe automobile PSA (Peugeot, Citroën, DS) pourrait être le premier à boucler son projet, à l’issue d’une négociation éclair prévue avec les syndicats sur une seule journée, le 9 janvier.
Trouver un accord avec les syndicats
La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie (groupe Mulliez) prévoit de son côté «un mois top chrono pour négocier un accord », selon la CGT qui évoque quatre réunions de travail avant une éventuelle signature début février. Alors que les décrets d’application viennent à peine d’être publiés, pour l’heure « les entreprises se renseignent » mais il n’y a pas encore d’accord formalisé, indique le ministère du Travail. Les ruptures conventionnelles collectives permettent de réaliser des départs volontaires, selon une procédure moins risquée pour l’entreprise et qui peut s’avérer moins contraignante que celle d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Elles sont conditionnées à la signature La quasi-totalité des fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) affectés au contrôle de la frontière italienne dans les Alpes-Maritimes se sont mis en arrêt maladie. Ils protestent contre leurs conditions de travail, a-t-on appris, hier, auprès du syndicat Unité SGP-Police. Onze policiers d’une brigade de la PAF à Menton s’étaient mis en arrêt maladie mardi, et devraient être rejoints par d’autres, a précisé le syndicat, qui explique soutenir un mouvement spontané, qui devrait concerner selon lui la quasi-totalité des effectifs chargés de surveiller les postes frontières à Menton (poste de SaintLouis) et Breil-sur-Roya (poste de Fanghetto).
« Fatigués et à bout »
Ces deux postes sont des points d’entrée des demandeurs d’asile et étrangers en situation irrégulière qui cherchent à entrer en France depuis l’Italie. Selon le syndicat Unité SGP-Police, les policiers sont « tout simplement fatigués et à bout », ne disposant à Fanghetto que d’un bâtiment précaire sans eau courante ni chauffage malgré d’un accord majoritaire avec les syndicats, homologué par l’administration. Cet accord devra notamment fixer le nombre de départs envisagés, l’indemnité proposée (au moins égale aux indemnités légales de licenciement), les conditions à remplir et les critères pour le froid de l’hiver dans cette vallée alpine. La préfecture des Alpes-Maritimes a de son côté déclaré, hier, suivre « avec beaucoup d’attention la situation de la PAF à Menton et la question des conditions de travail des fonctionnaires de police ». « En lien avec la direction de la PAF, des aménagements ont été proposés pour améliorer ces conditions de travail », a-t-on souligné.
« Un bus aménagé »
« On travaille ensemble sur une solution pérenne de sortie de crise », a précisé un responsable de la PAF. « Le travail demandé est exigeant et très fatigant, avec des conditions climatiques compliquées, mais on ne peut pas construire une maison là-bas. Ce qu’on leur propose, c’est un bus aménagé en centre de commandement » installé à Fanghetto. Les policiers en arrêt ont été remplacés par d’autres policiers nationaux de la brigade des chemins de fer de la gare de Nice, a indiqué le syndicat. Selon la loi, les policiers, qui peuvent se syndiquer, ne disposent toutefois pas du droit de grève. départager les volontaires, ou encore des mesures de reclassement (formation, soutien à la création d’entreprise...) pour aider les ex-salariés à retrouver un emploi. La nouvelle mesure « permet d’avoir beaucoup plus de fluidité », a vanté mercredi le député LREM Sylvain Maillard, interrogé sur le cas de Pimkie. Quel sujet plus sensible que la santé des enfants? Après un vif débat de plusieurs mois, le passage de trois à onze vaccins obligatoires prendra effet lundi et le gouvernement espère qu’il permettra de restaurer la confiance dans la vaccination.
Qui, quand et pourquoi
Portée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn et adoptée fin octobre par l’Assemblée nationale, la mesure concerne les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Huit vaccins auparavant recommandés deviennent obligatoires : coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole (ROR), hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, « Quand une entreprise est percutée par une évolution du marché », elle doit être « capable très rapidement de se réinventer », a-t-il développé.
Pas de « plan de suppressions »
« Est-ce qu’il faut donner un outil supplémentaire à des grands groupes qui réalisent des profits pour licencier les gens, laisser éventuellement sur le carreau des salariés de plus de 50 ans ? », a répliqué, hier, le député La France insoumise Alexis Corbière, en réaction au projet de PSA. Sollicité, le constructeur automobile a rejeté ces accusations. « Pour une entreprise, il n’y a pas de honte à réaliser des bénéfices car, au final, c’est la seule chose qui protège les salariés », a réagi un porteparole de PSA. En l’occurrence, « il ne s’agit de faire un plan de suppressions de postes ou un plan social » mais, selon lui, d’utiliser « les nouveaux dispositifs légaux » pour ajuster les effectifs « aux besoins du groupe ». méningocoque C. Trois l’étaient déjà : diphtérie depuis 1938, tétanos depuis 1940 et poliomyélite depuis 1964, groupés sous l’appellation « DTP ». Ces onze vaccins seront indispensables à l’enfant pour être admis en collectivité (crèche, école...). Pour laisser un temps d’adaptation, les premières vérifications n’auront lieu qu’à partir du 1er juin. Interrogés pour une étude internationale de 2016, 41 % des Français estiment que les vaccins ne sont pas sûrs, un record mondial. Selon des résultats du Baromètre Santé publié en octobre, les Français sont favorables à 75% à la vaccination. Mais cette proportion dépassait 90 % au début des années 2000. À Chamrousse, en Isère, un randonneur à ski de ans s’était perdu dans la montagne mercredi. L’homme a appelé les secours lorsqu’il a été surpris par une mauvaise météo. Il a construit un abri à l’aide d’une pelle et a été retrouvé hier matin le peloton de gendarmerie de haute montagne d’Isère. Dans la nuit, la température ressentie était de - degrès. Le trentenaire miraculé est désormais hors de danger. L’hypothèse d’une implication de Nordahl Lelandais, soupçonné d’avoir enlevé et tué la petite Maëlys, dans la disparition en d’Estelle Mouzin, a été « vérifiée et la porte a été refermée », a indiqué hier soir une source proche de l’enquête. Le père d’Estelle espère qu’un pôle de juges spécialisés dans les enlèvements d’enfants sera créé afin de favoriser la résolution de ce type d’affaires. Le Conseil constitutionnel a validé, hier, l’essentiel des mesures du budget pour , qui avait fait l’objet de plusieurs saisines de la part de parlementaires de l’opposition, selon un communiqué. Les Sages du Palais royal ont ainsi donné leur aval à des mesures emblématiques du premier budget du quinquennat Macron : la transformation de l’impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la seule fortune immobilière (IFI), la réforme de la taxe d’habitation, l’introduction du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de % sur les revenus de l’épargne et la réforme des aides au logement (APL).