Belles fêtes On demande chômeurs ne chômant pas
Vianney, vainqueur des W9 d’or À voir ce soir
Décidément, les grands faits divers passionnent Yves Rénier ! Après avoir réalisé une fiction consacrée à Guy Georges, le tueur du XIIe arrondissement de Paris, l’ancien commissaire Moulin s’est focalisé sur le destin de Patrick Dils, accusé à tort du meurtre de deux enfants, dans Je voulais juste rentrer chez moi. Un téléfilm prochainement diffusé sur France 2 avec sa comédienne fétiche, Mathilde Seigner, dans le rôle de la mère du condamné. Actuellement, il s'intéresse à l’histoire de Jacqueline Sauvage qu’il portera à l’écran sur TF1, et il écrit une fiction originale pour France 2 ayant pour thème le suicide assisté. Ça va barder pour les chômeurs reconnus enfin comme les principaux responsables du chômage ! Les demandeurs d’emploi qui se montreraient satisfaits de ne pas en avoir vont voir commentun état de droit peut hâter les fins de droit. L’annonce de cette offensive correspond à une hausse en novembre dont depuis que le commentaire est devenu trimestriel on n’aurait pas dû parler. Mais il faut également compter avec les dizaines de milliers d’emplois qui ne trouvent pas preneur faute de demandeurs suffisamment motivés. Reste à déterminer à quels signes on reconnaît la motivation chez un chômeur. En l’absence de tout rendez-vous, s’autorise-t-il la grasse matinée ? Se pomponne-t-il pour aller acheter son tabac comme s’il se rendait à un entretien d’embauche ? Rit-il à gorge d’employé alors qu’il vient d’être licencié ? La meilleure formule pour diminuer de moitié ce fléau social consisterait à affecter % des chômeurs au contrôle des autres sans travail. On ferait ainsi coup double : d’un côté, une bonne partie de ceux qui ne font rien auraient du boulot ; de l’autre côté, ceux que les contrôleurs surprendraient en train de flâner le sourire aux lèvres et un ticket de PMU à la main seraient radiés aussi rapidement qu’un automobiliste perd son permis pour avoir cru qu’en matière de limitation de vitesse il fallait écouter le constructeur davantage que le législateur.