Nice-Matin (Cannes)

Polémique autour d’un chat amputé

Gardée quelques jours dans une pension pour animaux à Mandelieu, Ninette, 5 ans, a dû être amputée après s’être coincée la patte dans une poignée de porte. Ses propriétai­res déposent plainte

- SANDIE NAVARRA snavarra@nicematin.fr

Mascotte de la famille Teinado, Ninette, 5 ans, gambade dans l’appartemen­t en claudiquan­t, sous le regard bienveilla­nt de sa “maman” Erika. « Elle boitera toute sa vie après cet accident », résume la jolie brune de 36 ans. Il y a près d’un mois, le félin, gardé quelques jours dans une pension de Mandelieu, s’est coincé la patte dans une poignée de porte. « Ça s’est passé dans la nuit, relate sa maîtresse. Elle a dû rester plusieurs heures suspendue et souffrir le martyre. Elle s’est arraché un doigt de patte pour se libérer. Ça me fend le coeur d’imaginer la scène. Quand on l’a récupérée deux jours plus tard, elle avait la patte qui traînait. La propriétai­re de la pension m’a dit que tout s’était bien passé et qu’elle n’avait rien remarqué. »

Complicati­ons et amputation

Erika fonce chez un vétérinair­e, qui désinfecte la patte de Ninette et la recoud. « Elle se remettait doucement quand il y a eu des complicati­ons. Elle a finalement dû être réopérée et amputée d’un doigt. » Une triste nouvelle pour la famille. La facture s’avère également salée : près de 800 € au total pour l’ensemble des soins. C’est lorsqu’elle demande le remboursem­ent à la propriétai­re de la pension que l’histoire dégénère. « Elle nous a dit qu’elle était triste de ce qui était arrivé, mais que ce n’était pas de sa faute et qu’elle n’était pas responsabl­e. » Erika décide alors d’alerter une associatio­n de défense des animaux pour obtenir justice. « Une plainte a été déposée. Au départ, je n’en voulais pas à cette dame, mais je ne peux pas en rester là. Il faut qu’elle prenne ses responsabi­lités, qu’elle paye… Et que ça n’arrive pas à d’autres bêtes ! »

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 ??  ?? Erika réclame  euros – correspond­ant aux frais de vétérinair­e – à la propriétai­re de la pension au sein de laquelle Ninette a eu son accident. (Photos Patrice Lapoirie)
Erika réclame  euros – correspond­ant aux frais de vétérinair­e – à la propriétai­re de la pension au sein de laquelle Ninette a eu son accident. (Photos Patrice Lapoirie)

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