BASKET Vérove : « Rageant »
A Mondeville, Mondeville bat Nice 78-68 (26-18, 17-17, 18-20, 17-13). Handicapées par les fautes, les Niçoises ont tendu le bâton pour se faire battre. Lisa Berkani ne s’est pas fait prier pour les châtier. Lisa Berkani l’a dit, elle n’est pas le messie, mais elle a un côté Stephen Curry. C’est flagrant dans sa faculté à déclencher la foudre d’un peu n’importe où et n’importe quand. Frappant aussi dans sa capacité à lire le jeu et à délivrer les caviars. Hier, c’est elle, d’un shoot à 9 mètres, qui a mis l’Usom sur Cavigal Nice : les bons rails (12-10, 6’). Elle qui a éclairé le jeu de sa formation et permis à ses ailières de briller (23-13, 9’). Joueur, Jimmy Vérove aimait le combat, les contacts rugueux. Le désormais entraîneur a imposé sa patte à ce Cavigal Nice impressionnant athlétiquement. Sans rythme, plombée par des fautes à répétition, la rencontre est devenue pénible à observer après le repos. Au bout du suspense et de l’ennui, heureusement, il y avait encore Lisa Berkani. Auteure d’un « touchdown » pour Djekoundade, la meneuse de l’Usom a pris les choses en main dans le money time. C’est elle qui a inscrit six points consécutifs qui ont scellé le sort du match (73-66, 39’). « Je suis très en colère. On travaille, on a beaucoup de coups durs, on essaye de se battre et j’ai des joueuses leaders qui gâchent tout. Mima Coulibaly prend cinq fautes en minutes et ce n’est pas la première fois. Elle commet une e faute complètement inutile alors qu’on est dans le match. On se pénalise en faisant des fautes incroyables, qui n’ont pas lieu d’être. C’est quelque chose qui me fait enrager parce que ça pénalise les autres. On s’est fait massacrer par une joueuse (Lisa Berkani) qui n’a pas joué depuis deux mois. Elle a un talent monstre, c’est elle qui a offert la victoire à Mondeville. On a joué Lyon avec Gruda, on joue Mondeville avec Berkani. A ce niveau-là, on n’aura jamais de chance, c’est sûr. Il va falloir se relever. Je sais depuis le départ de Joyce (Cousseins-Smith) que ça va être compliqué. Il faut trouver des ressources. Personnellement, j’ai vécu une journée terrible. J’étais à Limoges jusqu’en début d’après-midi pour rendre un bel hommage à mon pote (Fred). Voir un cercueil dans Beaublanc, ma e maison, c’est… émouvant. » LIGUE FEMININE