HOCKEY SUR GLACE Nice : de vrais regrets... BOXE Les Azuréens ont donné le meilleur
Valeureux à défaut d’être efficaces, les Aigles n’ont baissé pavillon que dans le dernier tierstemps d’un match pas si déséquilibré que ça...
A Nice, patinoire Jean-Bouin, Amiens bat Nice 5 à 4 (1-1, 22, 2-1). 480 spectateurs. Arbitres : M. Ernecq assisté de MM. Gielly et Margry. Buts.– Nice : Draper (Carpentier, Bagin) 11’26 en sup. num.; Dorey
On pourrait revisionner les images de cette partie des dizaines de fois que le constat serait le même. Sans faire injure aux Amiénois, à l’efficacité redoutable, on ne peut s’ôter de la tête qu’hier soir, les Niçois ont probablement raté le coche. Se sont presque tirés une balle dans le pied en ne concrétisant pas suffisamment les opportunités qu’ils se sont pourtant créées. Et ce n’est pas leur coach, Stan Sutor, qui au moment du débriefing, disait le contraire. « On a réussi, je pense et malgré cette défaite, une belle prestation. Les joueurs se sont bien battus et on a eu pas mal d’occasions. Mais malheureusement, on n’a pas su tuer le match quand il l’aurait fallu. Maintenant, ce qui me dérange peut-être le plus, c’est le nombre de buts que l’on prend… » Etaient-ce les miasmes de cette foutue défaite concédée vendredi à Strasbourg ou juste le signe des limites actuelles d’un groupe taraudé
e par le doute ? Toujours est-il que, malgré la pleine maîtrise du palet, les Aigles n’avaient pu (su ?), sur leurs premières supériorités numériques, réellement installer leur jeu de puissance. Déjà un signe… Et même si Draper avait réussi, à nouveau en situation de power play, à déflorer le tableau d’affichage, la joie, côté niçois, ne sera que de courte durée. Les Gothiques égalisant finalement assez rapidement. Avant, même, de prendre l’avantage en tout début de deuxième tiers-temps.
Trop de fautes défensives
La seule question qui, dès lors, pouvait taquiner les esprits, était de savoir si Bagin et ses copains allaient pouvoir, cette fois encore, dans leur antre de Jean-Bouin, afficher cette force de caractère qui, depuis le début de la saison, leur a déjà permis de renverser bien des montagnes… Et de la ressource, à l’évidence, la bande à Kubus n’en manque pas, Dorey remettant les deux équipes à égalité, sur une action, à l’origine, certes un peu confuse. Les mouches avaientelles, pour autant, changé d’âne ? Les supporters azuréens ont pu l’imaginer lorsque Disputé samedi soir à La Garde (Var), le 3e Boxing Challenge PACA a vu les victoires de quatre boxeurs azuréens, dont deux Antibois. Le premier d’entre eux, Mimoun Hamdaoui, réalisa une prestation aboutie. Sa technique a prévalu sur la combativité du Toulonnais Clément Malbranque. Et c’est tout à fait logiquement que l’élève de Denis Lopez remportait son premier combat amateur. Silviu Ionescu (ASO Antibes) dut quant à lui s’employer face à l’excellent Ilwan Hassen (Challenge Boxing). Il s’imposa de justesse aux points, au terme de trois rounds intenses et d’un très bon niveau. En poids moyen, l’Antibois Lorian Chennetier fut pris à froid dès le premier round, par une puissante droite du Marseillais (e Carpentier (dans tous les bons coups…) offrait aux siens un avantage loin d’être immérité au vu de la physionomie du match. Sauf que les Picards, eux, ne l’entendaient évidemment pas de cette oreille et profitaient d’une double pénalité côté Anthony Bosco. Chez les cadets, le Cannettan Enzo Boschelli eut raison de ne rien lâcher. Son abnégation lui permit de vaincre in extremis le Marseillais Daniel Fernandez. Supérieur techniquement, le Niçois Emmanuel Noyez maîtrisa les trois rounds face au vaillant Nathan Azzi (La Valette). Sa prestation fut convaincante et suffisante pour remporter une nouvelle victoire. Enfin, lors d’un combat féminin au rythme élevé, Tamara Tessarech (Cannet-Rocheville) s’est inclinée de peu aux points face à la Marseillaise Inès Konté (Challenge Boxing). Ces deux jeunes boxeuses au fort potentiel ont livré une bataille de tous les instants et d’un excellent niveau technique. niçois pour refaire leur retard. À 3-3 avant de jouer les 20 dernières minutes, tout restait donc à faire… Forts de la confiance accumulée ces derniers temps, les joueurs de la Somme remontaient sur la glace avec une envie décuplée. Et affichaient alors un froid réalisme qui leur permettait, grâce à Giroux, de repasser devant. Avant que Marcos ne tue - et cette fois définitivement - tout suspense, quand bien même ce diable de Draper, à une poignée de secondes de la fin, parvenait à réduire le score. Dommage, néanmoins, parce qu’encore une fois, le sentiment, même diffus, est qu’hier, le coup était vraiment jouable… LIGUE MAGNUS Pts J G N P D B