Catherine Le Lan : « Vence plus verte en »
Élue maire après le départ de Loïc Dombreval devenu député, Catherine Le Lan souhaite conserver tous les projets en cours, en amendant certains ou en les différant
Aux manettes depuis six mois avec une nouvelle majorité, l’élue se frotte à des sévères réalités, en particulier sur le plan budgétaire. « Nous oeuvrons tous pour que les choses avancent, dans un esprit constructif », annonce l’intéressée. A commencer par le dossier du futur quartier Chagall.
Quels enseignements tirez-vous de , de vos premiers mois aux manettes ?
Que cette expérience exceptionnelle est vécue avec une équipe renouvelée, avec des élus qui connaissent bien leurs dossiers et tout ce travail collaboratif s’avère très vivifiant !
Comment se présente ?
C’est une phase charnière avec des projets qui se finalisent comme celui du futur parc de la Conque. Une pose des portails d’accès est prévue ce mois-ci. La réalisation de cheminements est programmée pour l’été prochain, avec une ouverture au public en fin d’année. Le coût global de l’opération est estimé à euros. La nouvelle année sera également celle du lancement du chantier du futur centre culturel municipal (N.D.L.R. : dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, avenue Isnard).
Quelle est la situation financière de la commune ?
Nous connaissons un répit du côté de la Dotation globale de fonctionnement. Il n’y aura pas de baisse cette année. En revanche, la pénalité attribuée dans le cadre de la loi SRU double, passant de euros en à euros cette année. Qui plus est, le nombre de logements sociaux à réaliser pour la période - est désormais de logements contre pour la précédente période triennale. Et puis, il y a le poids de l’acquisition des habitations au Prat de Julian.
Cela va vous obliger à faire des choix. Quels seront-ils?
L’idée est de conserver les principaux projets tout en intervenant sur les coûts. Pour le futur centre culturel, on est ainsi passé d’une enveloppe initiale de , millions d’euros à , millions. Le périmètre d’intervention a été revu afin de réaliser ce centre dans le seul périmètre de l’ancienne gendarmerie, sans impacter la salle de cinéma voisine. Pour cette dernière, les travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite seront effectués mais les travaux de chauffage seront repoussés à plus tard.
Et la rénovation de la place du Grand-Jardin, ce ne sera pas pour tout de suite ?
Le coup d’envoi est prévu au second semestre avec la destruction de la villa Bellisime située au pied de la villa Alexandrine. Mais les travaux proprement dits sur la place devraient, eux, débuter au début de . Le cabinet maître d’oeuvre de l’opération a été invité à amender son projet pour le mettre plus en conformité avec l’idée d’un Grand-Jardin que nous défendons. L’expertise de Jean Mus, paysagiste de grande renommée qui assiste la Ville sera importante pour créer un véritable espace convivial, vert et provençal.
Une place du Grand-Jardin plus « verte » donc ?
Plus globalement, je souhaite que corresponde à un « verdissement » de Vence, à une plus grande végétalisation des espaces publics. Les trois fleurs obtenues en et les deux libellules décrochées en ce début d’année doivent nous motiver en ce sens.
La population vençoise baisse. Comment appréhendez-vous cette évolution ?
L’un des effets de cette baisse a été la fermeture d’une classe en primaire mais n’a globalement aucun impact sur notre gestion. Et puis, ce recul sera sans doute ponctuel quand on sait les efforts à venir en terme d’offre de logements.
L’office de tourisme voit sa fréquentation chuter de façon vertigineuse. Ne regrettez-vous pas le choix de son nouvel emplacement ?
Non, pas du tout. La qualité architecturale de la villa Alexandrine qui l’abrite est incontestable. Une fois la villa voisine dite Bellissime à terre, cette qualité sera encore plus mise en valeur. Les aménagements intérieurs pourront être améliorés, petit à petit.
Le conseiller d’opposition Dominique Croly-Labourdette parle de manque de considération pour les besoins de la commune de la part de NCA ? Il vous réclame d’avoir « de l’audace » vis-à-vis de la présidence métropolitaine. Que lui répondez-vous ?
Je dénonce l’amnésie politicienne qui touche celui qui a été aux manettes jusqu’en juillet sur le plan des finances. Il est tellement facile et démagogique de crier ainsi au loup ! Je constate simplement que les contributions de la métropole ont été supérieures à un million d’euros en .
Notre pénalité dans le cadre de la loi SRU double ” Les travaux place du Grand-Jardin pas avant ”