« J’avais envie d’un personnage lumineux »
TF1 diffuse Les Innocents, une nouvelle minisérie policière en six épisodes, avec Odile Vuillemin
Dans Les Innocents ,sur TF1, Odile Vuillemin est Hélène Siquelande, capitaine de gendarmerie dans une petite ville de l’arrière-pays perpignanais. Loin de Chloé Saint-Laurent, le personnage compliqué qu’elle incarnait dans Profilage, Hélène Siquelande est une femme simple. Entretien.
Aviezvous vu Témoins sous silence, la version originale, suédonorvégienne, de la série ?
Je l’ai regardée après, par curiosité, et j’ai adoré. Mais, comme la plupart des comédiens dans ce genre de situation, j’ai préféré ne pas savoir ce qui avait été fait précédemment. De sorte à ne subir aucune influence, même malgré moi.
Comment décririezvous Hélène Siquelande, votre personnage ?
J’avais envie d’un personnage serein, simple, lumineux, droit dans ses bottes, surtout après sept années passées dans la peau de Chloé SaintLaurent, magnifique mais difficile parce que troublée psychiquement. Hélène semble avoir clarifié sa problématique et résolu ses traumas. Et les coups durs qui s’annoncent n’auront pas raison d’elle.
Quels coups durs ?
Une tuerie dans sa circonscription. Les difficultés de sa relation avec le neveu de son ami, qu’ils ont recueilli chez eux. Le sentiment que tout lui échappe, l’enquête comme le reste…
Estce ce rôle qui vous a amenée sur cette production après sept années, déjà, de série policière ?
Le rôle, l’histoire, le format, Frédéric Berthe, avec lequel j’avais déjà tourné Les Crimes silencieux, et le casting impressionnant, de Tomer Sisley à Olivier Marchal.
Y atil trop de polars en France ?
En France comme partout ailleurs, nous croulons sous les polars. Mais l’offre répond à la demande. Les gens adorent ça, moi la première, parce qu’ils nous permettent, j’imagine, de mieux gérer notre fascination pour le danger et la mort. Et puis cela fait des histoires souvent très riches.
Profilage était une série longue. Les Innocents est une minisérie bouclée. Avezvous une préférence ?
Ce n’est pas tant le format qui compte que l’exploration de l’âme humaine proposée par l’histoire qui m’intéresse. Après, la minisérie permet de développer de grandes intrigues et d’approfondir de beaux personnages, sans jamais s’essouffler. C’est assez idéal.