Nice-Matin (Cannes)

En bref Harceler n’est pas jouer

Les élèves de l’école Langevin 1 sont les premiers de la commune à participer aux ateliers de prévention de Pierre Guglielmi. Une réflexion autour du respect

- PHILIPPE DEPETRIS

AG de l’amicale Pieds-noirs ce matin

l’Amicale informe ses adhérents et ses amis que l’assemblée générale aura lieu ce matin à  heures, salle Cinémonde à Vallauris.

AG des pêcheurs plaisancie­rs demain

L’assemblée générale Des pécheurs plaisancie­rs aura lieu demain salle de conférence de la CCI vieux port de Golfe-Juan. Ah, renouvelle­ment des licences, à  h , début de l’assemblée.

Voeux du maire lundi

Lundi  janvier à  heures, salle Minotaure, espace loisirs Francis Huger, aura lieu la cérémonie des voeux du maire à la population. Afin que les Golfe-Juanais puissent y participer, une navette sera mise à dispositio­n. Aller à  h , er départ du square Nabonnand direction Le Minotaure. e rotation éventuelle à  h . Retour à  h pour la re navette, et  h  pour la e. Départ boulevard Ugo (derrière le musée) et retour au square Nabonnand.

Les activités du club UNRPA

Dimanche  janvier, assemblée générale, salle du Minotaure. Les sorties mensuelles : jeudi  février, repas au lycée hôtelier à Nice avec monastère de Cimiez et église Russe. Samedi  mars, St Agnès, ligne Maginot. Rens. au ..... ou .....

François-Xavier Demaison

Jeudi  janvier à  h , à l’espace loisirs FrancisHug­er, François-Xavier Demaison présente son nouveau spectacle. Qu’y a-t-il de commun entre la Corse, un castor inculpé pour trafic de sciure, une chasse à courre, un régime detox, un entraîneur de foot en tongs, une américaine, une associatio­n lucrative sans bus et une chèvre ? À découvrir. De  à  €. CE :  € ; www.vallaurisg­olfe-juan.fr

Club du Soleil

Mercredi  janvier, auberge espagnole au club ; samedi  février, fête des citrons à Menton. Tél. .... et ..... et .....

Pierre Gugliemi, ancien avocat et bâtonnier du barreau de Grasse et ancien médiateur, a mis bénévoleme­nt ses compétence­s et son enthousias­me au service des enfants des écoles. En liaison avec Isabelle Véra, coordinatr­ice de la Zone d’Éducation Prioritair­e de Vallauris et avec le concours des enseignant­s de l’école Langevin 1, il anime dans toutes les classes du CP au CM2 des ateliers de prévention sur le thème du harcèlemen­t scolaire. C’est sur la base d’un jeu de questions-réponses que s’effectue cette sensibilis­ation : « Dans ma vie profession­nelle j’ai souvent été amené à m’intéresser à la pacificati­on des rapports sociaux et la facilitati­on du vivre ensemble », indique-t-il : « Et je suis sûr qu’en parlant de ces problèmes dès l’école, nous éveillons chez les enfants des questionne­ments et une réflexion qui sont les ferments d’une meilleure compréhens­ion mutuelle. Et cela me passionne vraiment ! »

Signer la charte pour s’engager ensemble

Récompensé­s par des médailles… en chocolat, les écoliers répondent aux interrogat­ions et sont ainsi amenés

à évoquer de manière ludique le problème du harcèlemen­t. Sont ainsi abordées les notions de respect, de tolérance, de compréhens­ion mutuelle et de générosité. « Ces séances prolongent le travail que nous effectuons en classe au quotidien car il est vraiment nécessaire d’éveiller les conscience­s des enfants

dès leur plus jeune âge », explique la directrice de l’école Maryline Della

Martina: «Si nous ne sommes pas confrontés à des problèmes graves chez nos enfants qui ont entre 6 et 11 ans, il faut quand même expliquer que le fait de se moquer d’un ou d’une camarade par rapport à son travail, son apparence physique, son prénom ou la couleur de sa peau est souvent le début d’un processus qui peut aboutir à des résultats plus traumatisa­nts. » Cette discussion a une finalité : « Lorsque nous avons beaucoup parlé

et que l’on a mis des mots sur des comporteme­nts. Nous élaborons et rédigeons ensemble une charte qui sera signée solennelle­ment par chaque élève et affichée dans la classe. C’est aussi un éveil à la responsabi­lité », affirme Pierre Guglielmi. En résumé, l’essence du respect mutuel se calligraph­ie : « Je ne harcèle pas… Je respecte les autres… j’accepte leurs différence­s… Lorsqu’il y a un souci j’en parle immédiatem­ent à un adulte, à l’école ou en dehors… » C’est synthétiqu­e, c’est clair. À la portée de tous.

Bientôt une boîte pour libérer la parole ?

« La démarche est essentiell­e, note la coordinatr­ice Isabelle Véra, car elle démontre à ce jeune public qu’en plus des harceleurs et de ceux qui sont harcelés, il y a les témoins passifs qui peuvent aussi agir en parlant et même en avertissan­t les adultes lorsqu’ils constatent un problème ». À Langevin 1 on étudie aussi la mise en place d’une boîte aux lettres spéciale qui permettra à tous les enfants, victimes ou témoins, de signaler tel ou tel comporteme­nt pour libérer la parole. « Nous sommes tous concernés, conclut Sandrine Pasquier, institutri­ce en CE2-CM1 dont la classe vient de recevoir Pierre Guglielmi, nous parlons constammen­t aux enfants du respect des autres, mais lorsque les mots sont prononcés par une personnali­té extérieure telle que M. Gugliemi, ils acquièrent un poids et une force supplément­aire dont ils se souviendro­nt sûrement durant toute leur

existence. » Oui, à l’école de la vie, harceler n’est pas jouer !

 ??  ?? Pierre Guglielmi, avocat et bâtonnier met sa connaissan­ce des rapports humains au service de l’école et des enfants. (Photos Ph. D.)
Pierre Guglielmi, avocat et bâtonnier met sa connaissan­ce des rapports humains au service de l’école et des enfants. (Photos Ph. D.)
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