Nice-Matin (Cannes)

BASKET-BALL Antibes : home sweet home

Face à Boulazac, Antibes s’est imposé pour la septième fois devant son public (75-70). Une victoire décrochée avec les tripes en fin de match

- VIVIEN SEILLER

A Antibes, AzurArena, Antibes bat Boulazac 75-70 (3122, 15-11, 17-20, 12-17). 1500 spectateur­s environ. Arbitres : MM.Lepercq, Dubois et Collin. Antibes : 25 tirs sur 59 (dont 12 sur 25 à trois points), 13 LF sur 20, 45 rebonds (Yarou, 10), 12 balles perdues, 23 passes. Boulazac : 28 tirs sur 67 (dont 7 sur 24 à trois points), 7 LF sur 9, 32 rebonds (Sanchez, 10), 4 balles perdues, 17 passes.

La nouvelle année n’a pas modifié les vieilles habitudes des Antibois. Cette saison, ils se sentent bien chez eux et pas grand monde n’arrive à stopper leur belle dynamique. Le duel face à Boulazac n’a pas dérogé à la règle… même si la rencontre aurait pu tourner dans le mauvais sens. Avant ça, la première mitemps azuréenne était un modèle du genre. Acrobate à ses heures perdues, Blassingam­e a donné le tournis à la défense de Boulazac. Les joueurs de Claude Bergeaud lui ont, en plus, laissé un temps infini pour régler la mire à longue distance (27-12, 7’). Il n’en demandait pas tant, mais il en a profité allègremen­t ! Heureuseme­nt pour les visiteurs que le pistolero Anderson avait la main chaude pour limiter la casse (12 points à la pause, 20 (e au total). En l’absence de Tim Blue et en attendant la qualificat­ion de Fréjus Zarbo (1), Nianta Diarra s’est quant à lui montré au niveau. Valeureux et appliqué, l’intérieur malien a fait le job dans la peinture, venant même poser un contre plein d’autorité sur Ubel au coeur du QT2. De quoi vous dégoûter un promu déboussolé et sans solution malgré les temps morts. Pendant très longtemps, les Sharks ont profité des largesses adverses pour se régaler à trois points et punir la passivité boulazacoi­se. Dominateur­s dans tous les secteurs de jeu, les joueurs de Julien Espinosa sont rentrés aux vestiaires avec un matelas d’avance déjà confortabl­e (4633). On ne peut plus logique face à des Périgourdi­ns à l’envers.

Rigot en voulait

Arrivé en début de semaine, l’ailier US, JP Prince s’est montré emprunté pour cette première sortie. Au milieu d’un collectif antibois séduisant, la recrue a peiné à se mettre en rythme malgré quelques précieuses offrandes. Pas grave. Ses coéquipier­s ont fait le travail, se jetant sur tous les ballons à l’image de Yarou ou Rigot. En face ? Karvel Anderson a continué son show, saisissant la moindre opportunit­é offerte à trois points. Une vraie gâchette ! Du coup, Boulazac s’est remis à y croire et les Sharks ont tenté de calmer le jeu. Une pause insuffisan­te pour éviter le retour au score adverse (51-51, 27’). Mais la bande à Julien Espinosa a pu s’appuyer sur un Paul Rigot incisif dans un rôle d’intérieur intérimair­e et les Sharks en ont profité pour reprendre un peu d’avance avant le money time (69-59, 33’). Ultra sereins en première, secoués en deuxième. Les Antibois ont encore montré leurs deux visages hier soir. Mais il faut croire que le plus séduisant a pris le dessus sur le plus sombre. Pas un hasard. Julien Espinosa (coach Antibes) : Claude Bergeaud (coach Boulazac) : PRO A

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(Photo Sébastien Botella) journée Mouphtaou Yarou - Brandon Ubel : le duel a fini par tourner à l’avantage du premier.

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