Nice : la tuile ! Le Cannet sans filet Cannes a cédé
A Palmeira, Nice – NantesRezé : 2-3 (25-23 en 29’, 25-22 en 28’, 22-25 en 25’, 19-25 en 27’, 9-15 en 22’) Arbitres : MM. Kalms et Darragon Nice :
Le six de départ : Le six de départ :
C’était un match à ne surtout pas perdre. Mais, hier soir, les Niçois n’ont pas su faire le job. Mis, en tout cas, suffisamment d’intensité et surtout de précision technique dans leur jeu pour éviter aussi terrible déconvenue. A 2-0, on les pensait pourtant en mesure de signer un succès presque tranquille. Las, quand la maladresse vient s’ajouter au doute, surtout dans ce sport, il n’y a guère à espérer. « On est fragile. Et chaque erreur s’est payée cash », regrettait un Malden Kasic qui avouait aussi que probablement, sur ce match, son groupe a « manqué de caractère ». Ce sont bien souvent les petits détails qui, mis bout à bout, font la différence. A l’occasion du premier set, Entre Le Cannet et Evreux, deux équipes qui ont cédé du terrain bien malgré elles après la sanction administrative de la CACCP (Commission d’Aide et de Contrôle des Clubs Professionnels), la lutte s’annonce acharnée car cela les a condamnées à « ramer » dans un rythme plus soutenu et en cadence pour essayer de revenir sur le peloton des huitpremières du groupe. Le temps c’est ce dont disposent encore les mal classées pour se ‘‘refaire la cerise’’, mais au plus vite ce sera fait, au plus vite la sérénité reprendra sa place dans le groupe azuréen afin de se lancer dans la seconde phase. Et pour l’instant, rien n’est fait car lors de la précédente on a encore pu le vérifier. Parce que si Nantes, grâce notamment au bras surpuissant de son pointu Overbeeke a longtemps fait jeu égal avec le NVB, la bande à Jaumel était néanmoins parvenue à faire la différence, en affichant, à cet instant précis, une belle présence au filet et suffisamment d’efficacité à la réception. Autant d’indices susceptibles, le croyait-on du moins, de laisser grandes ouvertes les portes de l’optimisme. Bien que malmenés dès l’entame de la seconde manche, ce diable de Vasyll Tupchii, toujours aussi chaudbouillant en attaque, et ses coéquipiers trouvaient les ressources nécessaires
(e journée, si les Ebroïciennes en ont profité pour quitter la zone rouge grâce à leur victoire sur Chamalières (3-1), ce sont les Cannettanes qui ont repris cette position inconfortable après leur petit point pris à Venelles. Voilà qui promet une sacrée soirée entre les joueuses d’Olivier Lardier, un peu chez lui au Cannet et les ‘‘Guerrières’’ de Dragutin Baltic, qui viennent quand même de s’immiscer dans le dernier carré en Coupe de France et manquer de peu leur qualification en Coupe de la CEV. Toutefois, malheur aux vaincues ce soir, serait-on tenté d’ajouter car, selon les résultats de cette 13e journée, le bas du classement pourrait connaître un vrai chambardement pour effacer les 4 points de retard qu’ils comptaient alors au tableau d’affichage (pour autant de fautes directes), et repasser en tête (20-19) juste avant le money-time. Poussés par leur public, ils ne laissaient d’ailleurs pas passer l’occasion de basculer à 2-0, ce qui, bien évidemment, leur offrait ensuite la possibilité de voir venir. Mais encore une fois, en volley, rien n’est jamais définitivement joué. Et si l’impression était que ce NVB, alors en tenue de combat, n’allait rien lâcher, le troisième acte de cette partie voyait les Nantais faire soudainement souffler un vent de révolte avec des oppositions frontales entre Vandoeuvre (13 pts) et Nantes (13 pts) tandis que Quimper (14 pts) et Saint-Raphaël (16 pts) auront joué la veille. Dans l’hypothèse de trois points supplémentaires, les Demoiselles de Maillan pourraient alors poursuivre leur remontée avec une prochaine visite à Nantes (samedi 20) et la réception de Vandoeuvre (lundi 29 janvier), deux autres adversaires directs à écarter au plus vite pour valider leur retour en position « play-offs ». sur Palmeira. Kolev, Bastos et leurs copains n’ayant su déjouer le piège et conclure en trois sets secs, il leur fallait donc disputer au moins une manche supplémentaire pour espérer aller chercher cette victoire ô combien importante. Mais comme tétanisés par l’enjeu, et surtout à l’évidence privés de solutions face à un adversaire en revanche à qui la réussite avait choisi de sourire, ils ne pouvaient que constater les dégâts. Contraints de baisser pavillon deux fois de suite et de rester sur le taraflex bien plus longtemps que prévu. Jusqu’à ce maudit tie-break, tout aussi mal négocié, et qui n’aura d’ailleurs jamais laissé le moindre suspense s’installer. LAM A Narbonne. Palais du travail. Narbonne-Cannes 3-0 : 25-18 (en 28’), 27-25 (en 32’), 25-21 (en 26’). Arbitrage de MM. Zgheib et Santosi. 600 spectateurs environ. Narbonne : 5 aces (Valchev 3, Schneider 2), 11 contres (Sol 4, Halilovic, Le Narbonne Volley a réalisé une magnifique entrée en matière hier. En dominant, sans véritable discussion, le leader cannois. Des Narbonnais qui imposent d’entrée de jeu leur force. Cannes se relance à 17-13. Radtke place alors un précieux contre (18-15) qui coupe les ailes azuréennes. Le NV, lui, s’envole dans un festival de contres gagnants (25-18 en25’). Le 2e set s’avère plus compliqué face à un leader cannois plus solide, qui retrouve confiance (4-5). Cannes fait la course en tête (7-8), creuse l’écart sur un premier contre gagnant signé Aguillard (10-12 puis 13-16). En face, les Narbonnais s’assoupissent. Peu à peu pourtant, ils se reprennent, manquent une balle de 21-21 mais égalisent sur un ace de Valchev (23-23). La première balle de set est cannoise, mais Schneider égalise puis convertit une belle défense. C’est finalement sur un service canon de l’Autrichien que Halilovic plie le set (27-25). Au retour des vestiaires, Cannes s’échappe (3-6). La réaction audoise intervient par ce diable de Valchev qui attaque en finesse et délivre un ace puissant (8-9). Gonzalez finit par égaliser en deux temps à l’aile gauche (15-15). L’Espagnol attaque et bloque gagnant en suivant. Halilovic et Sol l’imitent tandis que Valchev, en trois coups de fusil successifs, rapproche un peu plus son équipe de la victoire (24-20). Le Palais chante comme jamais. Puis se lève comme un seul homme sur un ultime block signé... Valchev (25-21).
LBM