Nice-Matin (Cannes)

Témoins de son évolution depuis 1972

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Jean-Paul Romieux a emménagé aux Mirandoles ilya46 ans. Cet ancien employé de la Poste de 74 ans n’a pas quitté le quartier depuis et a vu les habitation­s fleurir « comme des champignon­s ». De premier locataire d’un appartemen­t aux Mirandoles ,il est devenu le premier propriétai­re d’une maison au Gour de Coule. «Quand j’ai emménagé en octobre 1982, c’était une forêt de pins ici», explique Jean-Paul, le doigt indiquant le fond de son jardin. «Les enfants n’avaient qu’à sortir de la maison pour se retrouver au beau milieu des bois », précise-t-il lorsque sa femme, Françoise, entre dans la pièce. Tous deux attablés, ils se remémorent l’évolution du quartier.

Un changement radical Début les années soixantedi­x, deux petites filles prennent la pause sur un balcon. À l’arrière-plan, des champs de mimosas sauvages. Photo à la main, Françoise, 65 ans, se souvient du temps où elle habitait les Mirandoles. « Il n’y avait rien autour. C’était la campagne. » L’ancienne vendeuse interpelle son mari qui cherche d’autres photos de cette époque : «Jean-Paul? Le Boulevard Pompidou, c’était un chemin où se croisaient à peine deux voitures non?» Son mari acquiesce. À cette époque, le couple n’était encore que de simples voisins. « J’habitais au septième et lui au cinquième», s’amuse Françoise. La vie les a fait se retrouver des années plus tard. « Quand je suis revenue dans le quartier pour m’installer avec Jean-Paul au Gour de Coule, je ne reconnaiss­ais plus rien. Après dix ans, le quartier avait tellement changé, que j’étais complèteme­nt perdue». Le couple n’est néanmoins pas nostalgiqu­e. Il apprécie l’évolution du quartier, «Avant on était loin de tout, maintenant c’est la campagne à la ville». Alors, pour leurs vieux jours, une chose est certaine, ils ne déménagero­nt pas. Aubarédois un jour, Aubarédois toujours !

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