« L’activité des jeux est en net recul »
Yvan Bermond, directeur des finances de la Ville de Cannes
Comment se porte l’activité des casinos à Cannes ? Nous fonctionnons en saison de novembre à octobre. Les derniers chiffres actés sont sur /. L’activité des jeux est en net recul. Avec les trois casinos cannois, le produit brut des jeux s’est élevé cette année là à Me (, M€ pour le Casino Croisette, ,M€ pour les Princes et , M€ pour le Palm Beach). Cette année, ce sera plus faible.
Des recettes en baisse pour la commune ? Oui. La somme a été divisée par deux en dix ans. De M€ perçus en , la Ville a touché , M€ en /. C’était , M€ en /. Pour l’an prochain, on mise sur une stabilisation...
Comment se calcule la
part versée à la Ville Elle est définie
contractuellement avec les casinotiers : c’est % du produit des jeux pour les Princes et le Casino . et % pour le Casino Croisette.
Outre une part du produit des jeux, les casinos permettent d’autres ressources à la commune D’une part, les casinotiers s’engagent à financer des animations que la ville détermine pour un montant de , M€ versées à la SEMEC et aux associations organisatrices. D’autre part, le Casino Croisette étant logé dans le Palais des Festivals, le groupe Barrière verse un loyer de , M€ par an à la commune. En tout, la Ville a donc perçu , M€ grâce aux casinos en /. C’est % de nos recettes de fonctionnement. Comment expliquer la courbe baissière ? La crise de a fait beaucoup de mal. Tout comme la réglementation interdisant de fumer dans les casinos. La question du modèle économique se pose aussi avec l’apparition des jeux en ligne. La clientèle est aussi vieillissante. Le challenge de la redynamisation appartient aux casinotiers. Trois casinos, n’est ce pas trop pour Cannes ? Ils apportent une vraie attractivité touristique. A l’ouverture des Princes en , les joueurs se sont ventilés. Sur les trois contrats de délégation avec les casinotiers, deux arrivent à terme en .