Nice-Matin (Cannes)

Casino Victoria à Grasse : une douce renaissanc­e

Rouvert depuis seulement six mois, le Casino Victoria affiche de bons débuts selon son propriétai­re et parvient à fidéliser une clientèle. Avec un atout : son restaurant vue sur mer

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Six mois après avoir repris le Casino de Grasse en liquidatio­n judiciaire devant le tribunal de commerce, Gérard Scribans affiche le sourire. «On est satisfait» confie le président de la SAS Casino Victoria, dans la profession des jeux depuis 42 ans. Un sacré challenge. L’établissem­ent de jeux était resté fermé 32 mois. Et l’acquéreur a dû procéder à huit mois de travaux. « Il a fallu mettre le bâtiment aux normes de sécurité. On a fait beaucoup d’investisse­ment » souffle le nouveau casinotier.

place sur 

Une mise plutôt payante toute proportion­s gardées. Car Grasse est à la 198e place au palmarès des 200 casinos français. Entre l’ouverture le 6 juillet et fin octobre, soit trois mois d’activité seulement, le Produit Brut des Jeux s’est élevé à 316 668 €. « C’est une bonne indication. On a réussi à fidéliser nos clients. Le restaurant fait aussi sa place dans le bassin grassois ». C’est le duo complice Jean-Jacques Maisondieu-Laforge, à la direction de la restaurati­on et Julien Thivend en cuisine qui règnent en maîtres. Les deux hommes se sont rencontrés dans les Caraïbes. « Après 29 ans à la direction du Moulin de Mougins, j’ai décidé de faire des ouvertures aux Caraïbes ,relate Jean-Jacques Maisondieu­Laforge. C’est là que j’ai recruté ce jeune chef qui a travaillé pour de prestigieu­x établissem­ents ». À la carte, une pincée de fusion et une bonne dose de classicism­e : poissons, viandes nobles, comme le boeuf écossais angus, un peu de thaï, pâtes ou risottos. Côté jeux, les 35 machines à sous et la table de blackjack vont être complétées par l’arrivée d’une roulette électroniq­ue dans les mois qui viennent. Un investisse­ment lourd mais nécessaire pour se mettre à la page et être attractif. Gérard Scribans y croit. « Je reste modeste dans mes ambitions. Cet établissem­ent fait travailler 18 personnes. Ce n’est pas rien...» En 2017, deux chanceux avaient décroché un jackpot à 6000 €... Bref, rien ne va plus à Grasse aussi !

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