VOLLEY-BALL Relancer la machine
Le NVB, en panne de confiance, est en train de plonger au classement. Ce soir, outre la victoire, et malgré les absences, l’enjeu sera de retrouver un collectif... C’est, trivialement, ce qui s’appelle «être dans le dur». À Ajaccio, le week-end dernier, les Niçois n’ont pu/su mettre un terme à une série de défaites, qui continue donc de s’étirer, pour désormais en compter 6 consécutives. Dire qu’il y a urgence à réagir est donc un doux euphémisme, quand bien même la malchance n’épargne décidément pas ce NVB. Si l’absence de Cuk (que l’on ne reverra pas de la saison, puisqu’il va finalement devoir se faire opérer) était chose entendue, Woch, enrôlé en qualité de joker médical, mais déjà forfait pour le déplacement en Corse, ne pourra pas, lui non plus, monter sur le taraflex ce soir (il doit passer aujourd’hui une échographie pour confirmer s’il y a ou non déchirure musculaire au niveau de l’épaule). Voilà qui fait beaucoup, sachant que, moralement, le groupe semble également touché par cette mauvaise passe. Et n’a pas, actuellement, cette capacité à se révolter dans les moments compliqués. À l’image de sa prestation de samedi dernier. « Au risque de me répéter, ce qui est inquiétant, c’est que l’on commet trop souvent des erreurs stupides, des fautes de maladresse. Et quand ça se produit, on voit que c’est toute l’équipe qui plonge ensuite.» glisse un Mladen Kasic qui, s’il regrette l’absence de véritable (s) leader(s) dans son effectif, veut néanmoins rester positif. « Il reste huit matches et on a encore notre destin entre nos mains puisque si on a encore perdu, Rennes et Toulouse (les deux derniers clubs au classement, NDLR), même s’ils se sont renforcés, ne gagnent pas non plus ».
Appel à l’unité
Quatre points, c’est donc le petit matelas sur lequel sont assis des Niçois pour qui, la priorité, est d’éviter de finir à cette maudite 11e place et de connaître, éventuellement, le même sort que l’AS Cannes, la saison dernière (battue en finale de relégation et reversée en LBM). « Oui, on a effectivement une petite marge de sécurité. Pour autant, ça va être une grosse bataille jusqu’à la fin, poursuit le coach. Parce qu’après Montpellier, on va à Tourcoing, qui fait vraiment un super-championnat, avant de recevoir Paris. En fait, ce qui nous rend la situation plus difficile encore, c’est de ne pas avoir battu Nantes (2-3, le 12 janvier à Palmeira). On aurait pu sinon être un peu plus serein aujourd’hui...» Et de lancer un appel à ses hommes : « Ce qu’il faut, c’est jouer tous ensemble, en même temps. Or, pour l’instant, c’est rarement le cas...» À Jaumel et ses copains de bien saisir la portée du message... LAM