VOLLEY-BALL Un NVB de l’autre monde
Les hommes entraînés par Mladen Kasic, à l’issue d’un match remarquable à tous les niveaux, ont mis fin hier soir à une série noire de 6 défaites consécutives. Et de quelle manière !
A Palmeira, Nice bat Montpellier (26-24 en 28’, 27-25 en 31’, 25-20 en 26’). Arbitres : MM. Collados et
NVB : Montpellier :
Comme une renaissance ! Hier soir, le NVB, malgré la qualité de cette équipe héraultaise, a renoué avec les valeurs qui faisaient sa force, son ADN. Pour rompre avec une série de 6 défaites consécutives. Et en y mettant la manière, s’il vous plaît ! Un vrai match référence et un régal pour des supporters qui, ces derniers temps, n’y croyaient pourtant plus beaucoup. Comme un vent de rébellion a donc soufflé sur Palmeira, balayant pas mal de doutes au passage... L’image semblait devoir se répéter. De week-end en week-end. Il se passait systématiquement la main sur le crâne, comme un chaman userait de formules magiques, pour tenter de trouver des solutions aux pires maux qui soient. Sauf que, voilà, Mladen Kasic n’est pas un sorcier venu d’on ne sait où. Et qu’aucune pilosité ne pourra jamais lui offrir
(e (e les solutions à un mal qui semblait donc durablement ronger son groupe… Sauf que face à Montpellier, ces Niçois que l’on croyait moribonds, y ont cru dès le début. Ont su mettre, sur le taraflex, l’intensité nécessaire et toute leur énergie… Pour remporter, au courage, le premier set (avec un Demar incroyable, et un Ivanov irréprochable!), ce qui, du même coup, devait instiller un début de doute dans l’esprit de leurs adversaires.
Super Demar
Il faut dire que, malgré les craintes et les quasi-certitudes émises la veille par le coach, Woch avait finalement pu tenir sa place et assurer pleinement son taf au filet (alors que Laurent Tillie, l’entraîneur de l’équipe de France, mais aussi François Mauro di Mauri, le président de l’AS Cannes, avaient pris place dans les tribunes pour témoigner, à l’évidence, de leur soutien à ce NVB plombé jusque-là par les incertitudes du moment). Autant de signes, en tout cas, qui, a priori, pouvaient traduire comme une sorte d’appel à la révolte, pour cette équipe de Nice qui donc, ne l’oublions pas, restait, avant ce match , sur bien vilaine série de contreperformances…
(e Un appel visiblement entendu par Jaumel (franchement épatant hier soir) et ses partenaires, même si c’est Montpellier qui, au second temps mort technique du premier set, virait en tête (16-14). Un avantage vite remis en question puisque les Niçois « torchaient » ensuite l’affaire en un peu plus de 27 minutes, grâce à une cohésion retrouvée et une efficacité évidente, affichée autant à la réception qu’au block. Et le meilleur était à suivre puisque les mêmes diables récidivaient dans la seconde manche, en mettant à profit leur troisième balle de set pour aller chercher le 2 à 0. Déjà une heureuse surprise pour nombre d’observateurs. Qui devaient écarquiller plus encore leurs mirettes lorsque Sens, sur une faute directe au service, permettait à la bande à Tupchii, dans une ambiance de feu, de goûter à une victoire salvatrice, emballante et qui, pour le coup, aura fait chavirer un public plus que conquis. Reste, néanmoins, à confirmer, pour que tout cela n’ait pas été que simple coup d’épée dans l’eau... « Les 3 aces consécutifs de Demar, dans le premier set, ont sûrement constitué un déclic. Après, on a su trouver les bonnes solutions au block et assurer à la réception. 3-0, c’est inattendu, mais c’est logique à la vue du match. Cette victoire va nous faire un bien fou... »
LAM