FUTSAL Discipline à retardement dans le département
Saison 2007-2008, la FFF crée le premier championnat français de futsal. Parmi les dix-huit équipes de l’élite, aucune n’est azuréenne. L’anomalie est corrigée l’année d’après puisque le FC Fellow (basé à Nice) et le Cannes Bocca Futsal font leur apparition en première division pour y rester respectivement trois et six ans. Les Cannois progressent année après année et terminent même vice-champions de France en 2014. Le club déclare forfait l’année d’après et disparaît dans la foulée. Depuis, les autres formations du 06 peinent à prendre le relais.
Les salles au centre du problème
Dans les deux premières divisions, aucun club maralpin. À titre de comparaison, l’équipe voisine de Toulon est deuxième de D1. « Les clubs du Var ont grandi notamment grâce aux salles mises à leur disposition, explique Raymond Lasserre, responsable de la section futsal au sein du district de la Côte d’Azur. De notre côté, nous stagnons un peu car nous manquons d’infrastructures. » D’après le membre de la commission futsal, les associations ont du mal à avoir accès aux équipements. « Les gymnases attenants aux établissements scolaires », par exemple, ne sont que très peu mis à disposition. Les deux championnats départementaux (1ère et 2ème division) sont donc joués à des rythmes très inégaux: quand certaines équipes ont disputé huit matchs, d’autres n’en sont qu’à cinq.
Des motifs d’espoir
D’un point de vue régional, certaines formations montrent la voie. Peymeinade et l’ACA Cannes sont à la lutte pour le maintien mais le club niçois du FC Gambette est premier et pourrait donc monter en D2 l’an prochain. Du côté des instances aussi, des efforts sont fournis. En plus de la création d’une Coupe Côte d’Azur pour que les clubs « participent à une compétition en plus du championnat », Raymond Lasserre et le district cherchent à s’appuyer sur la jeunesse pour prendre un nouvel élan : « Nous organisons régulièrement des détections, pour montrer aux enfants ce que c’est et, pourquoi pas, les inciter à en faire plus régulièrement. » Espérant l’aide des municipalités, Raymond Lasserre reste optimiste et ne doute pas que le futsal puisse «repartir du bon pied. »