BASKET-BALL Antibes la tient enfin ! Cavigal Nice : presque écrit d’avance...
Toujours en quête de leur première victoire à l’extérieur cette saison, les Sharks y sont enfin parvenus, hier soir, sur le parquet de l’Elan Béarnais (72-78)
A Pau, Palais des Sports, Elan Bearnais - Sharks d’Antibes 72-78 (19-9, 13-20, 21-23, 19-26). Spectateurs : 4 600. Arbitres : MM. Difallah, Roux, Acheen.
PAU-ORTHEZ : 25 tirs sur 57 dont 9 sur 25 à 3 points. 13 lancers sur 13 ; 27 rebonds ; 16 passes ; 15 balles perdues ; évaluation : 79. ANTIBES : 31 tirs sur 60 dont 10 sur 25 à 3 points. 6 lancers sur 8 ; 32 rebonds ; 14 passes ; 13 balles perdues ; évaluation : 85.
Un succès très long à se dessiner puisque les Palois menaient encore 70-69 à deux minutes de la fin. Mais boostés par la formidable adresse lointaine de Sanford et Blassingame (8 sur 10 pour les deux hommes à trois points après la pause après avoir vu les Antibois à 0 sur 12 dans le même exercice à la mitemps), les visiteurs n’ont jamais craqué. Mieux, ce sont eux qui se sont encore remis d’un moins 6 (52-58, 31’) qui ne sentait rien de bon en début du dernier quart-temps. Mais face à des Béarnais en A Nice, salle Leyrit, Nice – Basket Landes : 50-64 (14-26, 1415, 10-11, 12-12) Arbitres : MM. Lepercq assisté de J. Foucault et A. Dahra.
NICE : 21 tirs réussis sur 62 (dont 2/15 à 3 points) ; 6 lancers francs sur 8 ; 13 rebonds offensifs et 21 rebonds défensifs ; 16 fautes personnelles. BASKET LANDES : 28 tirs réussis sur 56 (dont 2/10 à 3 points) ; 6 lancers francs sur 12 ; 7 rebonds offensifs et 27 rebonds défensifs ; 16 fautes personnelles. Est-ce qu’une grosse mise au point dans les vestiaires est, seule, de nature à pouvoir inverser la tendance ? A changer le cours des choses ? Telle était la question avant que les Niss’Angels ne remettent les pieds sur le parquet de Leyrit, pour tenter d’y effacer les 13 points de retard qu’elles comptaient alors, après deux premiers quarts-temps de souffrance. Non pas tant, d’ailleurs, parce que cette équipe de Basket Landes leur ait été, jusque-là, réellement plein doute à cause de quatre revers de suite qui les ont envoyés dans le fond du classement, les hommes de Julien Espinosa ont raflé la mise avec autorité, pour, ce matin, respirer un peu mieux dans la moitié basse du classement où chaque victoire signifie un énorme ouf de soulagement. On en était évidemment très loin à la pause, même si le « seulement » moins trois au tableau (29-32) pouvait être interprété comme un signal d’encouragement pour la suite des opérations. Le mérite des Antibois était d’ailleurs là, d’avoir su résister
(e (e supérieure, mais juste parce que Robert et ses copines ont, non seulement manqué d’un brin de lucidité aux shoots (ce qui ne pardonne pas, évidemment...), mais aussi, quelque part, fait preuve d’une certaine candeur au rebond. Compliqué, dès lors, de faire mentir les pronostics… On attendait donc des Niçoises, après la pause, qu’elles proposent un tout autre basket. Qu’elles affichent sur le terrain cette combativité et ces « vertus » entrevues encore au début de match tout feu tout flamme des Béarnais qui n’avaient guère le choix devant leur public. Ardents en défense et précis sur jeu rapide, ils attaquaient effectivement la soirée comme des morts de faim. Antibes, hormis une volonté de ne rien lâcher, ne pouvait que constater les dégâts et ce 19-9 peu engageant après 10 minutes. Mais après avoir fait le dos rond en attaque et s’être rassurés par la défense, les hommes de Julien Espinosa ont permis au ballon de circuler tout récemment à Charleville-Mézières en coupe de France (comme l’avait d’ailleurs espéré, la veille, leur coach, Jimmy Vérove) qui font bien souvent la différence. Bref, qu’elles sachent vaincre leurs vieux démons pour aller briser cette sorte de malédiction qui semble, depuis plusieurs semaines maintenant, leur coller au maillot… Un objectif qui résonnait comme un défi. Défi d’autant plus grand, du reste, qu’à l’entame du dernier QT, c’est quasi le même écart qui continuait, au tableau d’affichage, de séparer les deux équipes. Las, de miracle, il n’y aura pas. Malgré une belle débauche d’énergie, une réelle envie de bien faire et ce souci de ne rien lâcher, les filles du Cavi’ ont, une nouvelle fois, dû encaisser le poids de la défaite. Grrrr, ça commence vraiment à faire beaucoup…. de mieux en mieux et, comme par enchantement, l’adresse est revenue au meilleur moment, quand il s’est agi de forcer le destin pour enfin décrocher cette victoire à l’extérieur qui s’était refusée toute la phase aller. Julien Espinosa (entraîneur d’Antibes) : « Après une phase aller sans gagner à l’extérieur, cette victoire fait beaucoup de bien. Et elle vaut très cher dans le bas de tableau. Celle-là a beaucoup d’importance. On est bien heureux d’avoir deux victoires contre Pau, sait-on jamais pour le point-average final. Ce match était coché pour nous depuis longtemps. On l’a échappé belle mais on a réussi. On a eu des hauts et des bas, notamment la série qui nous décroche en fin de premier quart. Les joueurs ont remis de l’énergie à ce moment-là et ont repris de la confiance avec notre défense. » Max Kouguere : « On commence mal, on laisse Pau courir et dérouler son jeu. Après, on s’ajuste en défense. C’est un grand plaisir de gagner à l’extérieur. A moins 3 à la mi-temps, on savait que ça allait finir par rentrer, on était confiant, il fallait arrêter leur jeu rapide. »
LIGUE FEMININE