Maurice Schneider : « Aujourd’hui, on commence à parler davantage de guérison »
« Avant, on ne parlait que de rémission. Aujourd’hui, on commence à parler davantage de guérison. » Pour le professeur Schneider, venu en voisin aux es Journées du cercle grassois de gynécologie-obstétrique, en matière de cancer, l’heure est à l’optimisme. « On guérit un malade sur deux à l’heure actuelle », déclarait, vendredi à la pause déjeuner, le président du comité départemental des Alpes-Maritimes de la Ligue contre le cancer. Des raisons d’espérer qu’il étaye : « Il y a des cancers, comme la leucémie de l’enfant ou la thyroïde que l’on peut soigner à %. S’il y a des cancers où on n’est toujours pas bons, comme le pancréas par exemple, en revanche, on s’améliore sur le cancer du poumon grâce aux traitements actuels. »
Selon le professeur Schneider, le taux de mortalité commence à diminuer. « Si le nombre de cas de cancers augmente, c’est parce que la démographie se développe. Nous sommes plus nombreux et notre espérance de vie est plus longue. Mais le nombre de cancers est en légère diminution, de même que le nombre de morts à cause d’un cancer. » Globalement il y a des nouvelles réconfortantes, se réjouit le patron de l’association départementale qui chaque année reverse, grâce aux dons, euros aux équipes départementales de recherche sur le cancer. Une recherche qui porte ses fruits, affirme encore Maurice Schneider avec « les thérapeutiques ciblées et l’immunothérapie. Il y a des résultats positifs pour lutter contre le cancer du sein, par exemple, et on vaccine contre le HPV.» En France, la Ligue contre le cancer verse millions d’euros annuels. Elle est la première institution d’aides aux équipes de recherche sur le territoire national selon le professeur Schneider.