Stade Niçois : favori mais méfiant HOCKEY Nice : pas le droit à l’erreur
Ce soir-là, ils ont pris un grand coup sur le casque. Ils sont repartis, les mines déconfites et les regards plongés vers le sol. Un revers alarmant, un score sévère, et des questions plein la tête. Au bord du précipice à la mi-janvier – le ROG venait d’encaisser une cuisante défaite chez un concurrent direct pour le maintien, Suresnes (318) – les Grassois semblent pourtant déjà renaître de leurs cendres, après deux victoires consécutives pleines de mérites.
« Le travail commence à payer»
Mais qu’est ce qui a bien pu changer en un peu moins d’un mois ? « On a plus de réussite, on arrive mieux à mettre notre jeu en place et tout le monde a pris conscience que ça allait être compliqué de s’en sortir cette saison et qu’il était crucial de jouer tous les matchs à fond. Le travail commencer enfin à payer, confie le deuxième-ligne, Benjamin Cazaux, suspendu cet après-midi suite à son exclusion lors de la victoire à Vienne (13-16). « Après la défaite à Suresnes,
(e C’est probablement la rencontre la plus compliquée à disputer sur son terrain d’ici les phases finales qui attend le Stade Niçois cet après-midi. Promu, Annonay bouscule la hiérarchie depuis plusieurs semaines et fait partie de la course au top 4, sinon de playoffs en fin de saison. Les Ardéchois restent d’ailleurs sur 8 matchs sans défaite (6 victoires, 2 nuls), se payant au passage le scalp de Bédarrides (15-13).
« On s’est préparé pour un gros match »
Suffisamment d’éléments pour éviter tout relâchement du côté des Niçois, leaders invaincus de cette poule. « Jusqu’à présent, notre présence dans les deux premiers n’est toujours pas acquise mathématiquement. Cette course à la première place avec Bédarrides fait qu’on essaie de rester concentré. C’est vrai que c’est difficile, mais on doit le faire », prévient l’entraîneur David Bolgashvili. Le technicien géorgien sait bien la difficulté des déplacements qui attendent ses troupes à Châteaurenard avec Martin (Purdy), on a eu un discours très dur envers les joueurs, reconnaît Damien Vacher. Contre Céret et Vienne, les joueurs ont répondu sur le terrain. Suresnes, finalement, c’est un peu un mal pour un bien. » Cet après-midi, si la tâche s’annonce compliquée face à une solide formation de Villeurbanne, troisième de la poule, les troupes de Damien Vacher et de Damien Purdy aspirent à l’emporter, pour prolonger leur embellie du moment. «Si on perd, ça annulerait l’exploit et Bédarrides. « On sera sûr d’être dans les deux premiers si l’on gagne contre Annonay et Berre. On ne se projette pas trop loin, car on sait qu’Annonay est en forme et joue sa place en playoffs. Ils vont tout donner, on est conscient de ça. On s’est préparé pour un gros match », poursuit le coach. On les craint, c’est le match le plus dur à domicile qu’il nous reste dans la première phase ». Equipe très physique, qui envoie du jeu, complète partout réalisé à Vienne, avertit l’entraîneur du ROG. Mais on garde notre destin entre nos mains. Si on gagne, on aura fait un pas important dans la course au maintien. » Le XV de départ : Dutartre – Lopez, Burquier, Cazals, Bonnet-Gonnet – Foley (m), Arrate (o) – Domenech, Monteil, Demolder – Jaillard, Tivoli (c) – Courcoul, Salhi, Scholz. avec des individualités fortes, Annonay avait pourtant craqué assez largement devant Nice à l’aller (45-15). « On les a pris au moment où ils n’étaient pas encore rodés. Maintenant ce n’est plus le cas, et ça sera très difficile. Ils ne viennent pas simplement pour jouer, mais pour la qualification en phase finale », tempère Bolgashvili. Peut-être une bonne nouvelle pour des Azuréens qui, s’ils sont méfiants, partiront favoris dans ce rencontre FÉDÉRALE Classement : Pts J G N P D B
FÉDÉRALE
Pts J G N P D B difficile qui aura un petit avant goût de printemps. Le XV de départ : Tskitishvili, Cherry, Akkaoui – Chkhaidze, Van Laer – Malavard (cap.), Holmes, Flockhart – Akarmoudi (m), Romain (o) – Parcheminer, Gigauri, Maquaire, Desfives–Henderson.Remplaçants :Morel, Dahbi,Mace,Kosse,Cazanave,Fritz,Medina. Lourdement battus vendredi soir à Amiens (6-1) par un adversaire hyper réaliste à l’occasion de l’avant-dernière journée du championnat, les Aigles de Nice ont pu compter sur un peu de réussite dans les autres patinoires pour ne pas perdre de terrain sur Mulhouse et Epinal, également battus. Car malgré leur « meilleur match à l’extérieur de la saison », dixit le coach Stan Sutor, les Niçois sont repartis bredouilles de leur déplacement en Picardie. La rencontre de ce soir en devient encore un peu plus importante. Un match en retard sur la glace de la lanterne rouge, l’Etoile Noire de Strasbourg, et un objectif limpide : gagner, pour s’installer à la 8e place avant d’aborder l’ultime journée, et sortir Epinal (10e) de la course aux playoffs.
L’entame sera la clé
L’adversaire ? Tomas Andres et ses coéquipiers le connaissent bien puisque les deux formations se sont déjà affrontées en début de semaine. Une prestation sur laquelle le NHE devra s’appuyer, puisqu’il s’était imposé sans coup férir (5-0). La clé sera une nouvelle fois de bien rentrer dans la partie pour ne pas courir après le score et laisser le doute s’instiller. Un piège dans lequel les Azuréens étaient tombés le 5 janvier dernier sur la glace strasbourgeoise, en encaissant un but après 12 secondes (défaite 3-1). « Strasbourg est une équipe défensive, dure à jouer lorsqu’elle mène », sait l’entraîneur niçois. Avec un point de retard sur Mulhouse, Nice à l’occasion de prendre un à deux points d’avance sur la 9e place avant la dernière journée qui lui promet la réception de Gap, tandis que les Alsaciens acceuilleront Angers. Si l’on n’est pas loin de sortir la calculatrice, l’équation est finalement simple : les pensionnaires de JeanBouin ont leur destin en main. A eux de s’imposer pour rester maîtres de leur avenir et n’avoir aucun regret. Dernière journée (J 44) Mardi 20 février : Nice-Gap, Mulhouse-Angers, RouenGrenoble, Bordeaux-Chamonix, EpinalStrasbourg, Lyon-Amiens.